L’histoire d’amour des français pour l’argent liquide
Même si la monnaie unique ; l’euro ; a été mise en place le 1er janvier 1999, elle a été introduite 3 ans plus tard pour 12 pays européens à l’époque ; ce qui équivaut à 350 millions de personnes. Il existe 7 billets ayant chacun une couleur dominante différente tout comme des dimensions qui ne sont pas identiques. Hormis le billet de 20 euros dont nous allons parler ici, nous pouvons citer le billet de 5 euros, de 10 euros, de 50, de 100, de 200 et de 500 ; ce dernier étant parfois refusé dans les commerces du fait de la contrefaçon mais aussi parce qu’il est souvent écoulé dans le cadre du blanchiment d’argent.
Reconnaissable à sa couleur bleue et ses éléments d’architecture, troisième billet en euros en termes de valeur, le billet de 20 euros fait partie de ceux que l’on trouve dans les poches et les portefeuilles des français pour régler les petites dépenses.
Malgré le paiement possible via smartphone, le paiement sans contact massivement utilisé car recommandé pendant l’épidémie de Covid-19 ; 79% des personnes interrogées pour une étude de l’IFOP affirment être « attachées au paiement en espèces ».
Une bonne nouvelle, sans doute mais qui ravit les faussaires, toujours tentés de reproduire les billets afin de se faire de l’argent. C’est notamment pour cela que le billet de 20 euros a été revisité.
Billets de 20 euros : les différences entre les anciens et nouveaux
Les professionnels de la zone euro sont invités à se rendre sur le site de la Banque de France afin de se former à l’authentification des billets. Mais on peut utiliser en premier lieu, la méthode « toucher, regarder, incliner » pour comprendre ce qui caractérise ce nouveau billet de 20 euros vis-à-vis de l’ancien et comment reconnaitre s’il ne s’agit pas d’une contrefaçon.
Plusieurs années de travail ont été nécessaires pour que ce billet ; jugé plus sécuritaire vis-à-vis de la reproduction illicite ; voie le jour. Rien n’a changé en termes de papier. Il s’agit toujours d’un produit à base de coton que l’on peut reconnaitre au toucher.
Les nouveaux comme les anciens billets de 20 euros ; ce qui se vérifie aussi sur les autres valeurs ; sont fermes et craquants et on peut, toujours grâce à la palpation, en éprouver le relief notamment là où est indiquée la valeur du billet ou encore sur le motif principal.
Il présente de nombreuses caractéristiques qui le rendent différent de l’ancien billet de 20 euros. Le signe de sécurité rendu possible grâce une avancée majeure dans sa fabrication, permet de voir apparaitre une fenêtre portrait de la princesse Europe que l’on peut distinguer dans l’hologramme sur les deux faces du billet si on met celui-ci devant la lumière, auquel cas la fenêtre devient transparente.
La princesse Europe
Sur le verso uniquement, dans la fenêtre, on peut voir plusieurs chiffres 20 qui présentent les couleurs de l’arc-en-ciel ou des lignes dans les mêmes teintes. Le visage de la princesse Europe ; figure de la mythologie grecque dont le portrait figure sur ce nouveau billet ; a été trouvé sur un vase datant de plus de 2 000 ans et que l’on peut admirer au Musée du Louvre.
Visuellement encore, on peut voir des lignes imprimées à gauche et à droite du billet, ce qui n’était pas le cas sur l’ancien. C’est en inclinant ce nouveau billet de 20 euros de haut en bas et inversement que l’on peut aussi apercevoir la couleur émeraude qui passe au bleu profond, par le biais d’un effet de lumière, sur la valeur inscrite dans la partie hologramme.