Comment être sûr de faire le meilleur choix : pour cela, il est important de comprendre les différents critères, afin de pouvoir comparer entre eux les devis demandés et signer le meilleur des contrats.
Qu’est ce qu’une assurance habitation ?
L’assurance habitation peut être vue comme le moyen d’assurer un patrimoine familial et ce, même si le bien ne nous appartient pas (location). Il existe différents niveaux de protection ; avec par exemple un contrat contenant des garanties de base obligatoires (que nous allons lister ci-dessous) qui est le moins onéreux et celui qui offre les meilleures garanties sous la forme de la MRH (Multirisques Habitation).
Personnes en location (bien meublé ou non) et copropriétaires ont l’obligation de souscrire un contrat d’assurance habitation. Mais pour ces derniers, ils sont tenus seulement d’être couverts à minima par la responsabilité civile. Si cela reste optionnel pour les propriétaires de maisons et d’appartement, il est fortement recommandé d’en souscrire une, pour pouvoir prétendre à une indemnisation en cas de sinistre. Dans le cas contraire, tous les frais sont à leur charge ; ce dont il faut avoir conscience.
Contrat d’assurance habitation : les points à étudier
Pour pouvoir trouver le contrat le plus adapté, il est recommandé d’utiliser un comparateur en ligne, afin de n’avoir qu’à étudier que quelques devis. Parmi ceux restant en lice, les éléments de comparaison concernent les points suivants qui sont les critères les plus importants.
La franchise
La franchise est la somme restant à la charge de l’assuré, en cas de sinistre. Impactant directement sur le budget, c’est un point essentiel qui peut se matérialiser par le biais d’une somme fixe (le plus souvent) ou d’un pourcentage. Elle se décline en deux formules. La franchise relative est une somme donnée. Si le montant du sinistre est inférieur ou égal à cette somme, il ne faudra pas attendre d’indemnisation de la part du cabinet d’assurance en cas de sinistre. S’il est supérieur, l’indemnisation sera complète.
On parle de franchise absolue pour exprimer la somme qui sera automatiquement déduite du montant à rembourser ; quel que soit le montant estimé de l’indemnisation. Ainsi avec une franchise de 200 euros, si le montant du sinistre est estimé à 150 euros, l’assuré ne touchera rien. Si les dégâts sont estimés à 500 euros, la compagnie d’assurance défalquera les 200 euros et remboursera seulement 300 euros.
Bon à savoir : certains cabinets pratiquent une franchise peu élevée, voire pas de franchise du tout. La couverture est donc plus étendue en cas de problème.
Les garanties
Certaines garanties font obligatoirement partie d’un socle de base que l’on retrouve dans tous les contrats ; y compris les plus basiques. Mais certains assureurs prennent le parti d’en ajouter d’autres, sans pourtant que cela ait une incidence sur le prix des cotisations (ce qui peut se révéler intéressant), comme le bris de glace, le vol et le vandalisme, les incendies ; soit des événements qui peuvent arriver relativement souvent.
Les exclusions de garantie
Il est évident qu’un contrat qui ne comporte pas beaucoup d’exclusions de garantie est une assurance habitation qui offre une couverture plus complète. Dans le cas contraire, ces exclusions sont autant de situations et cas particuliers qui expliqueront pourquoi l’indemnisation et la prise en charge financière du sinistre n’auront pas lieu.
Le plafond d’indemnisation
C’est la somme au-delà de laquelle le cabinet d’assurance ne prendra plus en charge financièrement le remboursement du sinistre. N’étant pas la même pour tous les assureurs, il est important de choisir un plafond d’indemnisation haut, pour être certains d’être couverts intégralement ou le plus possible et ne pas devoir participer à la réparation par exemple ou la reconstruction.
Le mode d’indemnisation
Chaque objet ; une fois acheté ; perd de sa valeur et se déprécie vénalement parlant. On parle d’usure comme cela sera aussi le cas pour une voiture dès sa sortie d’usine. Le remboursement à neuf est ; on le comprend ; plus intéressant qu’un remboursement à valeur déduite. Il faut donc prêter attention à ce point, lors du choix.
Le délai de carence
Le délai de carence est le laps de temps qui sépare le moment où le contrat d’assurance habitation est signé et celui où il entre véritablement en vigueur. Oscillant entre plusieurs jours et plusieurs mois, il s’agit d’être prudent car en cas de sinistre ; si ce dernier arrive alors que le délai de carence n’est pas terminé ; l’assuré n’est pas couvert et l’effet n’est pas rétro actif. Il sera obligé de payer les dégâts ou les réparations de sa poche. Un délai court est donc préconisé.
Ce n’est pourtant pas parce que le contrat n’est pas entré en vigueur que l’assuré ne doit pas s’acquitter de ses mensualités envers son assureur. Pourquoi en mettre un en place ? Tout simplement pour éviter les fraudes à l’assurance car certaines personnes souscrivent un contrat et mettent en place un faux sinistre, pour se faire rembourser. Pourtant, des cabinets d’assurance n’ont pas de délai de carence et l’assurance commence dès la signature du contrat.
Le délai d’indemnisation
A ne pas confondre avec le délai de carence, c’est la période qui s’écoule entre le moment où a lieu le sinistre, et celui où l’on perçoit l’indemnisation de la part du cabinet d’assurance. Cette durée est toujours spécifiée dans le contrat, dans les conditions générales de vente ; car il s’agit de la manière usuelle de fonctionner du cabinet ; et n’a rien à voir avec les conditions particulières. Cette durée peut s’échelonner entre plusieurs jours et plusieurs mois. Il est donc important de ne pas sous-estimer ce point, sachant qu’un sinistre peut coûter beaucoup d’argent et qu’il est important de pouvoir rester ou rentrer dans son logement le plus rapidement possible.
Le coût
C’est le montant des cotisations qui seront demandées pour une telle assurance. Il va être déterminé par plusieurs facteurs : le niveau de garantie souhaité en premier lieu. Même si cela semble attractif de payer une assurance pas chère, il ne faut pas oublier que la contrepartie est généralement un niveau de protection moindre et donc un remboursement qui le sera tout autant. Les conditions générales et particulières doivent donc faire l’objet d’une lecture scrupuleuse pour obtenir le meilleur rapport qualité prix.
Il faut aussi comprendre que le coût peut être déterminé par des facteurs externes comme le fait d’habiter une zone à risque ou d’avoir déjà eu un sinistre. A ce moment, pour le cabinet d’assurance, c’est le profil du client qui devient à risque et pour se prémunir, il va augmenter le prix demandé pour son assurance. Le fait d’habiter un appartement au rez-de-chaussée, plus propice aux cambriolages et aux effractions qu’au 4ème étage, habiter en ville ou en campagne, mais aussi la superficie de l’habitation sont autant d’éléments qui concourent à établir un devis pour un client donné.
Il est possible de faire baisser ce prix en souscrivant plusieurs contrats (assurance auto, moto…) dans le même cabinet d’assurance. Mais en mettant aussi des équipements de sécurité (volets roulants avec système anti-relevage, grilles de sécurité aux fenêtres, alarme…), et en en informant l’assureur, il est possible de faire baisser sensiblement la note. Voir notre guide sur Vérisure et ses solutions de vidéo surveillance.
Il ne faut pas oublier que si c’est le bien en lui-même qui est assuré, il comprend des éléments qui ont parfois une certaine valeur marchande. Cela sera le cas pour certains outils de jardin, des bijoux, des tableaux ou encore du matériel hifi, informatique ou high-tech en général. Il peut être intéressant de les inclure dans le contrat. Pourtant, il faut comprendre que cela influera de manière évidente sur le montant des cotisations.
Les garanties obligatoires dans un contrat d’assurance habitation
Comme dit, même le contrat le plus basique doit contenir des éléments indispensables, à savoir :
- La garantie des biens mobiliers et immobiliers
- La responsabilité civile
- La garantie vol (cela dépend des assureurs)
- La garantie dégâts des eaux (tous les assureurs ne la mettent pas dans leur contrat d’entrée de gamme)
- La garantie incendie (mieux vaut vérifier si cette garantie fait partie du socle de base, car ce n’est pas toujours le cas)
- La garantie bris de glace (cette garantie peut être présentée comme seulement optionnelle)
- La garantie catastrophes naturelles ; de plus en plus sollicitée et importante avec le réchauffement climatique.
Attention : chaque assureur est libre de soumettre ces garanties à des critères qui lui sont propres. Il est donc important de regarder les conditions particulières qui s’appliquent pour chacune d’entre elles afin de comprendre comment elles sont perçues par le professionnel ; car cela impactera sur la décision de prise en charge et les conditions d’indemnisation.
Ainsi, le fait d’avoir une piscine est synonyme de bons moments de détente en famille. Du point de vue de la compagnie d’assurance, c’est un risque majeur d’accident (dont la noyade). Il est donc en mesure, pour assurer le remboursement en cas de problème, de conditionner le remboursement au fait de mettre un système de barrière ou d’alarme pour prévenir d’une chute. Cela sera la même chose pour les fenêtres (pose de barreaux), un niveau de sécurité particulier sur une serrure de porte d’entrée etc…
Garanties optionnelles : à souscrire ou non ?
Si les garanties de base répondent à certaines situations, il est certain que beaucoup d’autres ne sont pas présentes. Heureusement, quitte à payer plus cher pour cela son assurance habitation, il est possible d’ajouter des garanties qui sont dites optionnelles et qui permettent d’avoir une assurance personnalisée. Ainsi, selon les circonstances, un client sera heureux de pouvoir souscrire une garantie optionnelle pour sa piscine, un autre pour ses animaux de compagnie ou encore de prendre la garantie dommages électriques.
Il existe plus d’une dizaine de garanties qui peuvent donc agrémenter un contrat de base pour être certain d’être bien couverts, quel que soit le sinistre.
Quand faut-il renégocier son contrat d’assurance habitation ?
Un déménagement en vue, une construction, des rénovations ? Chaque changement peut faire l’objet d’une revisite de son contrat, car les besoins évoluent et donc le niveau de risque aussi. Cela peut être en défaveur du client ou parfois en sa faveur en payant moins cher ses cotisations. La loi permet d’ailleurs, sans pénalité, de changer quand on le souhaite son contrat d’assurance habitation, quand on s’aperçoit qu’à niveau de garantie égal, on peut payer moins cher.
En tant que particulier, vous avez accès à de très nombreuses offres sur internet. A titre d’exemple, avec l’assurance habitation Allianz, vous recevrez un devis en moins de 10 minutes, pourrez échanger avec un des 6500 conseillers sur votre projet et bénéficierez de la réparation de vos appareils électroniques plutôt que leur remplacement, quand cela est possible. Prenez le temps de bien comparer les offres et les garanties proposées !
Renégocier son contrat d’habitation tous les trois ans permet généralement de faire des économies sur ce poste qui s’avère le plus souvent obligatoire. Passer par un comparateur en ligne s’avère indispensable pour ne pas y consacrer trop de temps.
La bonne assurance habitation
C’est une assurance qui répond aux besoins et ces derniers sont toujours spécifiques à une habitation, mais aussi un profil. Les enjeux, droits et obligations ne sont pas les mêmes si l’on est locataire ou propriétaire, si l’on vit dans un quartier sensible ou pas, si l’on a des biens de valeur ou avec seulement des objets de seconde main etc…
Il est donc important de faire un état des lieux (notamment tous les trois ans quand on ajuste son contrat ou qu’on le change en prenant un autre assureur), pour voir ce qui a évolué afin de prendre en compte les nouveaux besoins.