Beaucoup de français sont en quête de solutions en matière de placement. Les Fonds Communs de Placement sont des véhicules d’investissement, gérés par des sociétés de gestion d’actifs, qui mettent en commun les sommes de plusieurs épargnants et les investissent, en tant qu’actif unique, dans des actifs financiers (actions, obligations, titres d’État, etc.) ou dans l’immobilier, en respectant des règles visant à réduire le risque. Pourquoi ne pas placer de l’argent dans les FCP ? Focus sur ce type de placement, ses avantages comme ses inconvénients.

Définition d’un fonds commun de placement (FCP)

faqTout comme les Sociétés d’Investissement à Capital Variable (ou SICAV), les Fonds Communs de Placement (FCP) font partie de la famille des Organismes de Placement Collectif de Valeurs Mobilières (ou OPCVM). S’approchant du fonctionnement des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), les investisseurs achètent ; en fonction de leurs possibilités financières mais aussi de leur profil ; des sommes placées à court terme dans des fonds communs.

Les investisseurs sont rémunérés en dividendes au prorata des sommes investies par les sociétés de gestion. Parfois, il est avantageux de procéder à un moment donné à la revente des parts. Même si l’investisseur n’a pas de prise sur les placements qu’il a pu réaliser avec d’autres acquéreurs, il délègue la gestion à des sociétés spécialisées qui assurent le suivi des fonds.

Comment choisir le meilleur Fonds Commun de Placement ?

Il est d’abord obligatoire de savoir ce que l’on attend de ce type de placement. Généralement cela sera corrélé à son profil d’investisseur et donc la manière d’appréhender le risque financier. Ainsi, certaines personnes préféreront un produit peu risqué mais rapportant moins et d’autres le contraire.

Que l’on se retrouve dans le premier portrait ou dans le deuxième, il existe heureusement des solutions en matière de FCP. Même s’ils se déclinent en 6 catégories, tous bénéficient de la surveillance de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).

Les produits peu risqués

Si l’on ne veut pas prendre trop de risque avec son argent (même si le risque zéro n’existe pas) et que l’on préfère les placements à court terme, on peut se tourner vers les FCP monétaires qui sont en fait des certificats de dépôt bancaire, des billets de trésorerie ou encore des bons du Trésor. Assez peu risqués également, les FCP obligataires (obligations ou titres de créance négociables) sont un bon choix. On peut également aimer les FCP profilés qui correspondent aux profils de gestion en assurance-vie.

Le rendement et donc la performance est définie à l’avance ; avec les fonds garantis, les fonds protégés ou encore les fonds dit à promesses qui se rangent dans la catégorie des FCP à formule.

Les FCP qui présentent un bon rendement

Un produit qui présente un bon rendement suppose un niveau de risque un peu plus élevé. Si vous pensez que cela vaut la peine d’être tenté, vous serez sans doute plus séduits par les FCP actions qui sont tributaires de la mouvance du marché.

Les Fonds Communs de Placement pour les investisseurs avertis

Vous êtes un investisseur audacieux et vous avez une somme d’argent à placer ? Les fonds communs de placement à gestion alternative présentent un excellent rendement, mais les risques sont élevés, tout comme ce que l’on peut trouver avec les FCP spécialisés dont nous parlons dans le paragraphe suivant.

Fonds Communs de Placement spécialisés : qui peut les souscrire ?

Sous couvert d’un investissement minimal de 5 ans, les investisseurs qui prendraient des Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) pourraient prétendre à une fiscalité plus avantageuse. Ce sont pourtant des produits à risques à performances supérieures. Dans le cas présent, il s’agit de financer les PME et donc d’investir dans l’économie réelle ce qui intéresse de plus en plus de français.

A savoir

Ce sont des produits qui se destinent à des investisseurs chevronnés tout comme ceux qui investiront dans les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) pour les PME également mais aussi les PMI.

Fonds Communs de Placement à Risques (FCPR)

Les FCPR (Fonds Communs de Placement à Risques) permettent d’investir dans des sociétés qui ne sont pas cotées en Bourse. Il s’agit donc de se renseigner au préalable sur les caractéristiques de ces entreprises pour obtenir toutes les informations quant à leur développement et leur CA.

Je veux investir dans un FCP : comment procéder ?

On peut pour cela se rapprocher de son établissement bancaire s’il propose ce type de véhicule de placement, d’une société d’assurance ou encore d’une société de gestion spécialisée. En fonction du budget qu’il peut allouer à ce placement, l’investisseur donne une somme d’argent qui va lui permettre d’acheter des parts de FCP. Attention, le nombre de parts minimal peut être fixé par l’organisme financier, ce qui peut constituer un critère de choix préalable pour se tourner vers le bon prestataire.

Le choix du produit est à voir en fonction de son profil d’investisseur comme évoqué plus haut. Les FCP sont classés de 1 à 7 en fonction du niveau de risque de perte en capital. Le DICI (Document d’Information pour l’Investisseur) ; un document standardisé européen ; est remis à chaque investisseur, avant tout achat, afin qu’il soit réellement conscient des risques et soit acteur de son investissement.

Tout ce qui se rapporte aux différents types de Fonds Communs de Placement (dont les frais de gestion afférents) ou les performances passées : tout est clairement stipulé pour avoir les cartes en main afin de prendre la bonne décision.

Pourquoi investir dans les FCP ? Avantages et inconvénients

Les avantages

  • Comme nous l’avons vu, il existe des produits FCP pour tous les profils d’investisseurs ; ce qui les rend pratiques.
  • Les avantages fiscaux ne sont pas à négliger.
  • La gestion des sommes récoltées se fait par une société qui se spécialise dans ce produit ; l’investisseur n’a donc pas à s’en charger.
  • La liquidité est élevée ; ce qui n’est pas le cas de tous les placements.

Les inconvénients des FCP

  • Comme tout placement financier, il existe toujours un risque de perte de capital, même s’il est possible de le minimiser en priorisant des produits peu risqués. Comme nous allons le voir, cela est possible avec certains FCP.
  • Il est toujours conseillé de se tourner vers des sociétés de gestion ayant pignon sur rue et quelques années d’expertise dans ce domaine, surtout si on souhaite investir dans ce type de produit sans connaissance particulière préalable à leur sujet.

Quels sont les frais dont on doit s’acquitter quand on investit dans des FCP ?

Selon les prestataires, le montant ou la nature des frais demandés pour la gestion des FCP peut varier. Il est donc important de les mettre en comparaison. Un choix peu judicieux ; c’est-à-dire souscrire un produit pour lequel le pourcentage de frais de gestion est élevé ; peut impacter mécaniquement la performance globale du Fonds Communs de Placement.

Généralement, l’investisseur paie des frais d’entrée et de gestion. Plus rarement, il doit s’acquitter de frais de sortie s’il souhaite revendre ses parts ou encore si les produits dans lesquels il a investi réalisent ce que l’on appelle dans le jargon une super performance.

Fiscalité des Fonds Communs de Placement

Les dividendes perçus lors des investissements en FCP sont soumis au PFU (prélèvement forfaitaire unique) de 30% (12,8% d’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux). Le taux marginal d’imposition (TMI) peut inciter l’investisseur, en tant que contribuable, à opter pour l’impôt sur le revenu si cela lui est plus favorable. En cas de revente, le montant perçu est soumis à la taxe sur les plus-values, si des bénéfices sont réalisés.