Quels sont les arguments à avancer pour ne pas se brader ?
Même sans expérience professionnelle, certaines choses peuvent être mises en avant, dans le but de séduire un employeur. Le fait d’être un digital native, comme on dit dans le jargon peut plaire ; d’autant que les entreprises sont exhortées à entreprendre leur transition numérique. Grands groupes ou PME sont sur un pied d’égalité à ce sujet.
Ils ne peuvent plus imaginer leur entreprise sans site internet et sans présence sur les réseaux sociaux. Le fait de s’y connaitre dans ce domaine, voire mieux, d’animer une chaine sur Youtube peut faire toute la différence avec un concurrent plus âgé et plus expérimenté, mais qui ne serait pas à l’aise dans le domaine. Devenir dans ce cadre, force de proposition, pour que l’entreprise soit plus concurrentielle peut être vu d’un très bon œil.
Vous pensez ne pas avoir de compétences professionnelles ? Mais que disent de vous vos expériences extra professionnelles, vos loisirs et vos hobbies ? Les Soft Skills sont de plus en plus recherchés par les employeurs.
Faire partie d’un club d’échecs fait de vous un fin stratège et quelqu’un qui réfléchit avant d’agir. Vous avez fondé ou êtes membre d’une association humanitaire : vous êtes tourné vers les autres etc… Alors que cette partie du CV tendait à disparaitre il y a quelques années, pour certaines entreprises, elle est désormais tout aussi importante que la formation initiale.
Une bonne préparation pour réussir son entretien d’embauche
Pas question de ne pas se préparer à cet entretien, et surtout de ne pas vérifier en amont ce à quoi vous pouvez prétendre en termes de rémunération, pour ce travail, en étant novice. Bien sûr, s’il faut voir ce qui se pratique dans d’autres entreprises concurrentes, il faut qu’elles aient le même profil, non seulement en termes d’activité que de personnel.
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Impossible en effet, de faire rivaliser une petite entreprise qui démarre et une autre qui compte déjà des centaines de salariés et est présente sur le marché depuis 20 ans. Les sites d’annonces de job en ligne sont de bons indicateurs pour savoir quelle fourchette peut être proposée. Mieux vaut laisser l’employeur ou le DRH donner son estimation en premier.
Il faudra alors, très calmement, si l’on pense que le salaire n’est pas suffisant, contre argumenter en exposant ce que l’on a à proposer. En d’autres termes, montrer la valeur ajoutée que l’on représente, pour la structure. Il ne faut pas oublier qu’au-delà du salaire, qui est bien sûr important, une structure peut se démarquer vis-à-vis d’une autre, avec des éléments connexes comme le versement régulier de primes, le fait d’avoir des titres de restauration ou pour partir en vacances, une mutuelle d’entreprise, etc…
Même si le salaire semble correct, pas question encore qu’il stagne au fil des années alors que vous allez forcément gagner en efficacité, en productivité, en rapidité. Quelle possibilité d’évolution de salaire l’employeur propose-t-il ? Faut-il attendre un certain nombre d’années, peut-on avoir un salaire plus élevé en fonction de certains objectifs, auquel cas, cela pourrait être plus rapide etc…
Enfin, l’attitude pendant l’entretien est véritablement importante. Un candidat ; s’il pense correspondre au poste et aux valeurs de l’entreprise ; doit se sentir confiant et cela doit se percevoir. Il ne faut pas oublier que les employeurs apprécient les gens dynamiques et enthousiastes. L’intérêt qu’un candidat montre pour sa future entreprise peut être un élément déclencheur, lors de cette entrevue professionnelle.
