Quand on souhaite acheter un bien immobilier sur Paris, on se rend rapidement compte qu’il ne s’agit pas d’une mince affaire. Il existe de nombreux facteurs dont il faut tenir compte, à l’instar des normes environnementales, des quartiers qui changent et deviennent tendance, sans compter la fluctuation du marché. Ces quelques éléments de réponse peuvent changer la donne et ce, que l’on soit à la recherche d’un bien ou disposé à en vendre un.

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Tendances du marché immobilier à Paris : ce qu’il faut retenir

Même s’ils sont moins élevés qu’en 2024, on continue à constater une certaine disparité de prix selon les arrondissements cette année. Ainsi, si l’on doit compter aux environs de 15 000 euros/ m² dans le 6ème ou encore le 7ème arrondissement, les 19ème et 20ème accusent des baisses importantes (8 500 €/m²). Cette différence s’explique par la demande existante et la localisation ; certains arrondissements étant plus centraux et donc attractifs. Les acheteurs n’hésitent plus à faire appel à des professionnels spécialisés sur le marché parisien pour les épauler dans leurs recherches et leurs négociations.

Les acquéreurs peuvent se féliciter d’une légère baisse également au niveau des taux d’intérêt demandés par les banques, même si cela reste ténu vis-à-vis de la baisse du pouvoir d’achat. La prudence est bien présente lors d’un projet d’achat car un taux plus élevé suppose un montant d’emprunt moins important à mensualité égale. Alors qu’il était possible, pour une mensualité donnée d’emprunter 400 000 euros à Paris, on ne peut en 2025 obtenir que 320 000 euros, ce qui ne suppose pas le même type de bien.

Autre élément à prendre en compte au niveau des tendances : les nouvelles normes et règles, notamment celles relatives aux performances énergétiques des logements. Alors que les habitations bien classées vont connaitre une embellie au niveau des prix et être plus prisés, cela ne sera pas le cas de ce que l’on appelle les passoires thermiques qui sont classées en F ou G.

Pour pouvoir les vendre au meilleur prix, les propriétaires prennent le temps de faire les travaux qui s’imposent ce qui laisse entendre moins de biens disponibles à la vente pendant une période donnée. L’optimisation des transactions ne peut donc se faire qu’en tenant compte de tous ces éléments.

Facteurs économiques : l’autre aspect à surveiller

La fluctuation de l’euro notamment, mais aussi des autres devises, peut jouer un rôle crucial dans le marché immobilier. Les investisseurs étrangers seront intéressés par un euro faible et achèteront notamment des quartiers considérés comme luxueux de la Capitale, à l’instar du Marais. Le fait qu’il y ait des conflits armés ou encore des guerres commerciales va créer, par contre, un climat d’incertitude chez les acquéreurs potentiels. Beaucoup d’entre eux attendront que la stabilité revienne pour concrétiser leur projet d’achat.

L’encadrement des loyers, les normes énergétiques sont autant de décisions politiques qui normalement visent à protéger les ménages. Cependant, cela peut avoir différentes conséquences ; positives ou négatives ; comme une baisse de rentabilité pour un propriétaire qui possède un bien énergivore ou encore un coût trop important si des rénovations doivent être effectuées. Le propriétaire peut décider de vendre en l’état à un prix plus bas ce qui aura une incidence sur l’offre d’achat.

Comme dit, les taux pratiqués par les banques, mas aussi l’inflation sont des éléments économiques qui impactent réellement sur la santé du marché immobilier, aussi bien à Paris qu’ailleurs en France. A cela s’ajoute, comme nous venons de le voir, l’opposition entre les biens économes en énergies qui laissent supposer des économies sur les factures mais s’achètent plus chers et les passoires thermiques qui subissent une décote et sont difficiles à vendre, car ils supposent malgré un prix parfois attractif des travaux coûteux.

Quels sont les quartiers à privilégier pour acheter un bien sur Paris ?

Les Jeux Olympiques ont rendu le 18ème arrondissement plus attrayant d’autant que le quartier continue à bénéficier d’aménagements pour le rendre plus moderne. Les personnes en quête de biens de prestige privilégient toujours les quartiers centraux comme le 6ème et le 7ème arrondissement, même s’ils s’attendent à juste titre à payer le prix fort pour un appartement. S’ils souhaitent vivre dans un quartier qui jouit également d’une bonne réputation, le 9ème révèle quelques bonnes surprises pour un prix un peu moins élevé.

Le conseil de Caroline

On peut espérer faire des plus-values intéressantes en investissant dans le 19ème et le 20ème arrondissement car la demande est relativement forte et ne peut que s’intensifier au fil des années. Il est donc possible de faire des investissements stratégiques quand on sait quels critères sont importants et quand on a conscience qu’ils sont sans cesse en mutation…