Les chiffres de l’immobilier en 2021
Acheter dans le neuf ou dans l’ancien ? Une question qui taraude et dont le choix mérite d’être pesé à plus d’un titre. Dans l’ancien : le charme, une histoire, des biens qui ne ressemblent pas forcément aux autres, mais un prix relativement cher (4 366 euros par m² pour un appartement et 2 953 euros pour une maison), avec quelquefois des travaux à envisager. Autre point négatif : les frais de notaire plus importants (8% contre 3 à 4% dans le neuf). En tout cas, les ventes immobilières confirment la volonté de ne plus se contenter d’une location et surtout, d’avoir un espace extérieur.
La hausse du prix des logements que l’on constate actuellement est imputable à la crise du Covid-19 : les français veulent acheter, ce qui ravit les propriétaires, ravis de faire une bonne affaire en vendant leur bien immobilier. La hausse est de 4,4% en un an.
Mieux vaut se tourner vers l’immobilier en province, car les prix constatés à Paris dépassent l’entendement, même pour les spécialistes. Le prix au mètre carré, intramuros, mais aussi dans certaines communes en périphérie de Paris vont jusqu’à 11 194 euros pour un mètre carré. Là encore, cela ne constitue qu’une moyenne, car il n’est pas rare dans certains arrondissements que le prix soit aux alentours de 14 000 euros/m².
Même si l’on a tendance à parler d’une explosion des ventes, il faut relativiser, en tenant compte des chiffres de certaines autres années. Ainsi, après une chute, telle qu’on a pu en connaitre pendant la crise sanitaire, il est normal de penser que les chiffres sont très bons. En fait, ils reprennent un peu d’ampleur, mais on n’a pas encore retrouvé les chiffres de 2019. Pourtant, le pourcentage est donc encourageant et prouve que le marché de l’immobilier se porte mieux et que les français ont des projets (+ 67,5% de ventes en mai dernier).
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De belles marges de négociation
Si certains craignent une continuité dans la hausse du prix de l’immobilier, d’autres restent plus optimistes. En tout cas, la tendance générale est que ; quoi qu’il en soit et même si des facteurs sont à même de contrecarrer leur projet ; c’est tout de même le moment idéal pour acheter parce que la situation sanitaire et économique ne peut que s’améliorer.
Heureusement, quel que soit le bien que l’on achète, le prix demandé par le vendeur n’est pas forcément celui que paiera l’acquéreur, car il possède une certaine marge de négociation (voir notre dossier sur l’offre d’achat). Elle n’est pas énorme, mais 3,8% en moins sont toujours appréciables, pour avoir à demander moins à la banque au niveau du crédit immobilier.
Il est bon de noter que cette marge de négociation tend à être un peu plus élevée sur les maisons, puisqu’elle peut atteindre 4,3%. Par contre, attention : en fonction des régions, cette marge qui est une moyenne est beaucoup plus basse, voire inexistante, car la demande est très élevée.
