Avec l’arrivée du mois de mai, 2025 apporte son lot de nouveautés pour les contribuables français et les bénéficiaires d’aides sociales. Entre la modification des tarifs de l’énergie, l’ajustement des prestations sociales, et divers impératifs fiscaux, les Français devront s’adapter à ces évolutions. Détaillons ensemble, les principaux changements qui entreront en vigueur dès le 1er mai, afin que vous puissiez anticiper ces transformations.

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Ajustements sur les aides sociales

Le mois de mai verra arriver une revalorisation des allocations versées par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Ces augmentations sont alignées sur l’inflation pour préserver le pouvoir d’achat des bénéficiaires. Parmi ces modifications, l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est portée à 1 033,32 euros par mois.

D’autres prestations voient leur montant ajusté comme le Revenu de Solidarité Active (RSA) désormais fixé à 646,52 euros pour une personne seule, et la prime d’activité qui atteint 633,21 euros. Ces augmentations, de l’ordre de 1,7 %, visent à aider les familles les plus vulnérables à faire face à l’augmentation du coût de la vie.

Prestation sociale Montant 2025 Montant 2024
Allocation aux adultes handicapés (AAH) 1 033,32 € 1 016,05 €
Revenu de solidarité active (RSA) 646,52 € 635,71 €
Prime d’activité 633,21 € 622,63 €

Déclaration des revenus 2025 : nouvelles échéances

La campagne de déclaration des revenus, concernant les gains de l’année précédente, est déjà en cours depuis le 10 avril 2025. Les dates limites pour soumettre ces déclarations divergent selon le département de résidence. En effet, pour les départements numérotés de 1 à 19, la date butoir est le 22 mai 2025. Ceux des départements 20 à 54 ont jusqu’au 28 mai, tandis que pour les départements 55 à 976, la limite est fixée au 5 juin 2025.

Les contribuables utilisant un format papier ou vivant à l’étranger doivent respecter une date limite anticipée, fiée au 20 mai 2025. Par ailleurs, les couples mariés ou pacsés bénéficieront automatiquement d’un taux de prélèvement personnalisé, sauf demande expresse contraire.

Évolution du prix du gaz : une baisse notable pour les ménages

Une nouvelle positive attend les foyers français utilisant le gaz comme source énergétique principale. Dès le début du mois de mai, le coût du kilowattheure diminue significativement. Pour les usages de cuisson et d’eau chaude, le tarif passe de 0,1530 € à 0,1451 €, marquant une réduction de 5,16 %. Les économies réalisées grâce à cette diminution pourraient alléger significativement certaines factures domestiques.

Toutefois, bien que le prix du kWh baisse, l’abonnement mensuel demeure inchangé, se fixant à 277,42 € pour les foyers chauffés au gaz et 114,30 € pour ceux qui n’utilisent le gaz que pour la cuisine et l’eau chaude. Ces baisses interviennent dans un contexte marqué par une volatilité continue des marchés énergétiques mondiaux, rendant incertaine la pérennité de telles réductions.

Chèque énergie : un report inattendu

cheque energie

Traditionnellement, le chèque énergie est distribué durant les mois printaniers pour soutenir les personnes en situation modeste dans leurs dépenses énergétiques. Cependant, l’année 2025 connaît une exception avec un report annoncé. La distribution de cette aide, initialement prévue pour le printemps, se voit retardée jusqu’en novembre 2025.

Ce décalage trouve son origine dans les retards liés à l’application de la loi de finances annuelle, ce qui ne manque pas d’inquiéter les foyers modestes dépendants de cette aide pour subvenir à leurs besoins énergétiques. Le gouvernement a sollicité la coopération des fournisseurs d’énergie pour faire preuve de flexibilité envers les consommateurs en difficulté financière.

Modifications fiscales pour les entreprises

Du côté des entreprises, des ajustements sont prévus quant aux cotisations sociales. Ainsi, dès le 1er mai 2025, la réduction générale appliquée aux cotisations se traduira par des taux adaptés à la taille de l’entreprise. Celles comptant moins de 50 salariés devront appliquer un taux de cotisation de 0,3193 %.

De plus, un nouveau forfait de 0,50 euro par heure supplémentaire s’applique aux structures ayant entre 50 et 249 salariés. Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie visant à optimiser les coûts sociaux pour soutenir la compétitivité des entreprises face à un environnement économique en constante évolution.