Selon le Financial Times, Apple aurait entravé l’accès aux applications tierces de streaming musical sur ses appareils afin de favoriser Apple Music. En particulier, la firme dirigée par Tim Cook aurait empêché les apps d’informer les utilisateurs d’iPhone que des alternatives moins chères pour accéder aux abonnements musicaux existaient en dehors de l’App Store, pénalisant ainsi les concurrents.
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L’affrontement entre l’UE et les grandes entreprises technologiques
Si elle est annoncée, l’amende de 500 millions d’euros infligée à Apple serait également l’une des sanctions financières les plus élevées imposées par l’UE à une grande entreprise technologique. Apple, qui pourra toujours faire appel devant le Tribunal de l’UE, a déjà reçu une amende de 1,1 milliard d’euros de la France en 2020 pour comportement anticoncurrentiel présumé.
L’amende a ensuite été réduite à 372 millions d’euros par le tribunal. Apple n’est pas le seul dans le collimateur de l’UE : Google a contesté les mesures de l’UE et, s’il perd, il pourrait être contraint de payer 8 milliards.
La procédure en cours s’inscrit dans le cadre du débat plus large sur le respect de la concurrence par les grandes entreprises technologiques, que l’UE tente de limiter par des restrictions dans le cadre de la loi sur le marché numérique. Apple a déjà répondu à certaines des préoccupations de l’UE et autorisera l’installation sur l’iPhone de stores d’applications autres que la boutique officielle, mais plusieurs fronts restent ouverts.
Dans une autre affaire antitrust, Bruxelles a braqué les projecteurs sur Apple Pay pour vérifier qu’il ne nuit pas à la concurrence.