Le mois de février 2021 est en passe de devenir le mois où le taux d’emprunt pour un crédit immobilier bat des records, à l’instar de l’année 2019. De quoi s’enthousiasmer, quand on souhaite, depuis plusieurs années, devenir propriétaire. Mais est-ce que cela veut dire, pour autant que vous remplissez tous les critères d’éligibilité des banques ?
Taux bas, taux d’endettement augmenté : des conditions idéales ?
Tous les médias le relayent. Alors que la crise économique causée par le Covid-19 touche de nombreuses personnes, les banques ont adouci leurs conditions d’octroi. Pour rappel, ces mêmes conditions avaient été durcies en plein cœur du confinement. Les banques ne savaient pas si elles pouvaient prêter et à qui.
La HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) ayant joué un rôle important dans cette décision, les ménages peuvent de nouveau prétendre au prêt immobilier. Ils bénéficient d’un taux d’emprunt très bas, et d’un taux d’endettement qui est passé de 33 à 35%. De quoi donner de l’espoir à tous ceux qui pensaient que le Covid-19 allait faire s’envoler leur rêve. Au contraire, ils peuvent emprunter presque 10% en plus ; ce qui n’était pas le cas, l’année dernière.
Pourtant, les établissements bancaires restent des entités financières avant tout. Il est important que les prêts octroyés puissent être remboursés. Or, la crise sanitaire n’est pas encore derrière nous. Même si les banques ont besoin de nouveaux clients, elles veulent toujours minimiser les risques. Les dossiers sont donc toujours examinés avec soin, notamment concernant le reste à vivre.
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Reste à vivre et épargne : deux critères importants
En effet, quand une banque prend en considération les charges fixes, celles-ci ne tiennent pas compte de toutes les dépenses réelles. Est calculé alors un reste à vivre ; c’est-à-dire une somme permettant en fonction du nombre de personnes au foyer ; de payer les charges courantes comme l’alimentation, le carburant etc…
Le banquier sera aussi vigilant aux découverts bancaires, ou aux difficultés récurrentes de paiement pour d’autres crédits en cours. Un aspect rédhibitoire, pour beaucoup. Enfin, il s’assurera que le demandeur du prêt possède une épargne résiduelle, pour faire face à un éventuel coup dur ; qu’il soit lié à la crise ou non.