Voyage : devez-vous souscrire une assurance coronavirus ?
Après 2 ans de restriction, d’annonces anxiogènes et un été 2021 pas réellement ensoleillé selon les régions, les français souhaitent prendre des vacances et se changer les idées. Pourtant, pour ne pas être déçus et ne pas pouvoir partir, mieux vaut regarder la liste des 41 pays qui exigent que les voyageurs aient souscrit une garantie spécifique pour le coronavirus.
Cette assurance couvre les frais de santé et le rapatriement, au cas où, en vacances, une personne contracterait la maladie. Cela a pour but d’éviter que les voyageurs soient privés d’une prise en charge médicale, d’autant que dans certains pays, les frais d’hospitalisation peuvent être très onéreux.
Mieux vaut ne pas en faire abstraction, car il serait impossible dans la plupart des cas, de monter dans l’avion. Même si ce document n’est pas exigé au moment du départ, il pourrait l’être au moment de la descente. Si le touriste ne le possède pas, il serait tenu de repartir. Pour certaines destinations, cette assurance est tout simplement corrélée à l’obtention du visa.
Attention, certaines banques proposent déjà ce service par le biais de la carte bancaire. Pour éviter les doublons et les coûts inutiles, un appel au banquier ou une question par mail peut sembler judicieux. Mais il est indispensable que la mention « Covid-19 » soit clairement lisible pour s’appliquer et être valable, lors de l’embarquement.
Quels sont les pays qui exigent une assurance Covid ?
Depuis le 3 février dernier, ce sont déjà 41 pays donc qui la demandent, mais il est fort probable que la liste évolue encore au fil des mois. Pour en avoir le cœur net, si le pays où vous comptez vous rendre n’apparait pas sur la liste, vous avez tout intérêt à contacter l’ambassade française ou encore le Ministère des Affaires Etrangères, pour avoir la liste révisée, au fil des jours.
Olivier Véran, lors d’une interview espère enlever le pass vaccinal en juillet, plus tôt, si la situation sanitaire le permet. En attendant, il faut se plier aux exigences gouvernementales des autres pays. Sont concernés actuellement par continent :
- En Europe : l’Ukraine et la Russie ;
- En Amérique : l’Equateur, le Guatemala, le Paraguay, le Salvador, Saint-Martin, Cuba, le Costa Rica, les Bahamas, l’Argentine, Aruba, les Bahamas, les Iles Turks et Caïques, la Bolivie et concernant le Brésil seulement les voyages de plus de 90 jours ;
- En Asie : le Cambodge, la Chine, la Jordanie, les Maldives, le Népal, le Pakistan, Singapour, l’Arabie Saoudite, le Chili, l’Indonésie, le Liban, la Malaisie, la Mongolie, Oman, les Philippines et la Thaïlande ;
- En Afrique : l’Algérie, le Cap-Vert, le Kenya, le Mozambique, le Togo, le Bénin, Djibouti, Maurice, et la Namibie.
Si certains de ces pays se contentent du document, d’autres veulent plus : les touristes et voyageurs doivent être assurés pour un certain montant, relativement conséquent : 100 000 dollars en Thaïlande. Pour le Costa Rica, en plus de cette somme pour les frais de santé, il faut rajouter 2 000 euros pour les frais d’hébergement supplémentaires que demanderait une quarantaine…
Pour certains assurés, cette assurance a déjà été mise en place par leurs assureurs ; ces derniers ayant pris conscience que le phénomène Omicron (plus contagieux) ; allait causer des problèmes à leurs assurés. Cette assurance figure alors dans la partie « prolongation de séjour » et « retour impossible » dans les conditions générales. Selon les assureurs, cette garantie comprend plusieurs volets comme un hébergement plus long, une valise contenant des affaires de première nécessité ou encore un forfait téléphonique local pour pouvoir rassurer ses proches et leur faire part de son état de santé.
