Animal de race : savoir choisir la bonne assurance
Un gadget, l’assurance pour animaux ? Certains en sont persuadés. D’autres, après quelques déconvenues financières auprès d’un vétérinaire, ne jurent que par elle. Comment se faire son opinion ? La question se pose d’autant plus quand on possède un chien ou un chat de race. Coûtant souvent plusieurs milliers d’euros, on peut le considérer comme une sorte d’investissement et il serait terrible, au-delà du chagrin, qu’il soit blessé ou décède de maladie.
Pourtant, les animaux de race, du fait du faible brassage génétique, sont généralement plus prédisposés aux problèmes de santé. Or, quand on se penche sur les assurances pour animaux, on constate une chose : les interventions chirurgicales ; faisant suite à un accident ; sont relativement bien prises en charge et le remboursement rapide (généralement sous 48 heures, même s’il faut toujours le vérifier, au moment de choisir son cabinet d’assurance et sa formule). Ce n’est pas du tout la même chose pour la maladie (y compris pour les animaux qui ne possèdent pas de pedigree).
Souvent mal remboursée, il faut parfois attendre jusqu’à 6 mois avec certains cabinets pour espérer voir l’argent sur son compte bancaire. Un point important quand on a un petit budget. La notion de risque est importante pour les assureurs ; comme cela est le cas pour les êtres humains. Il est donc important de regarder certains critères pour faire le meilleur choix.
Quels critères étudier pour choisir son assurance pour un animal de race ?
Lévrier, siamois, berger allemand, chat Sphinx : ces races sont généralement connues du grand public. Ces animaux présentant des caractéristiques qui leur sont propres et qui font leur charme ont une faiblesse : être de race les rend plus fragiles. C’est de notoriété publique et les assureurs le savent aussi. Il n’est donc pas rare d’avoir des difficultés à trouver une bonne assurance, car les garanties d’exclusion peuvent être nombreuses.
Pour rappel, une garantie d’exclusion est une situation qui empêchera un remboursement.
Certaines races de chiens ou de chats ont des prédispositions à développer certaines maladies. Pour certaines, ce sera lors de la mise bas, d’autres ont souvent des problèmes rénaux etc… Sachant cela, il peut être écrit en petits caractères, que ce type de maladie n’est pas pris en charge.
Certains assureurs refusent parfois de couvrir certains chiens (comme ceux de catégories 1 et 2 ; soit des animaux réputés dangereux, ou encore les chiens de chasse ou d’élevage). Il faut donc s’en assurer quand l’heure est encore à la prise de renseignement. Beaucoup n’assurent plus pour la première fois au-delà d’un certain âge de l’animal (qu’il soit de race ou non) car le vieillissement induit plus de risque de développer des pathologies. Difficile, généralement d’assurer un animal qui présente déjà une pathologie avérée, à moins de se tourner vers des contrats plus chers.
Chez certains assureurs, impossible d’assurer un chien qui aurait plus de 5 ou 7 ans par exemple. Ils peuvent aussi décider de ne plus assurer l’animal au bout de quelques années ou alors de le faire en échange d’une surprime.
Délai de carence
Autre critère à regarder, dans tous les secteurs (maladie, actes chirurgicaux, prévention…), comme dit précédemment : le délai de carence ; soit le laps de temps qui sépare l’avance de frais ; toujours obligatoire ; et le remboursement.
Généralement, un cabinet d’assurance qui propose une assurance pour animaux propose à minima trois formules avec différents niveaux de couverture et donc plusieurs tarifs. Plus on paie cher, plus l’animal est couvert. On peut ainsi trouver des formules à partir de 5 euros par mois et d’autres qui tutoient allégrement les 80 ou 100 euros.
Franchise
La franchise n’est pas à négliger sachant qu’elle peut consister en un reste à charge annuel ou systématiquement à l’acte. Si l’animal est fragile, la deuxième formule est sans doute à éviter. Là encore, les offres sont très disparates, d’un cabinet à un autre, tout comme le plafond annuel au-delà duquel les soins ne sont plus remboursés. En fonction des formules, la différence peut être de 500 euros…
Le choix d’une telle assurance n’est donc pas si simple et encore moins quand on possède un animal de race. Le fait de procéder à un comparatif en ligne peut s’avérer judicieux car les outils, en demandant certains renseignements sur l’animal ; dont sa race potentielle et son âge au moment de la demande ; permettent déjà de largement affiner les choix possibles.
Reste ensuite à trouver l’offre qui correspond le plus à l’animal mais aussi aux possibilités financières du maitre. Il ne faut pas hésiter à demander plusieurs devis pour pouvoir vérifier si les garanties d’exclusion ne concernent pas la race de l’animal que l’on cherche à protéger, avant de signer.