Comment réagir quand une branche ou un arbre tombe sur sa voiture ?
Il est évident que la stupeur est la première réaction que peut avoir l’automobiliste. Il aurait pu se trouver dans son véhicule au moment de l’impact et être blessé, voire pire. Il a 5 jours pour prévenir son assureur, afin de faire constater le sinistre. Encore faut-il déterminer son origine, car c’est en fonction de cela que l’assuré saura comment va se passer son remboursement.
Un coup de vent violent est suffisant pour faire tomber une branche qui présentait une défaillance. Mais à quoi est due cette faiblesse, c’est là tout l’enjeu en termes de remboursement. Un arbre appartient forcément à quelqu’un. Il peut être planté dans un jardin privatif et des branches débordent sur la voie publique. Cela peut être des arbres plantés par la commune. La personne qui vient de perdre sa voiture doit trouver dans un premier temps à qui appartient l’arbre et prendre des photos.
L’expert, dépêché par le cabinet d’assurance doit voir s’il s’agit d’une négligence de la part du propriétaire. En effet, toute personne qui possède des arbres qui jouxtent une clôture ou débordent sur la chaussée doivent procéder de temps à autre à un travail d’élagage, afin que leurs possessions ne représentent pas un danger.
De même, certaines maladies peuvent épuiser un arbre et le rendre faible. Au moindre coup de vent un peu brusque, une ou plusieurs branches peuvent céder, voire l’arbre entier s’écrouler. C’est également au propriétaire de veiller sur la santé de ses arbres et les faire abattre s’ils représentent un danger pour autrui et lui-même.
Quand un propriétaire, après enquête, est jugé comme responsable, parce qu’il a été négligent, c’est par le biais de son assurance multirisque habitation que l’automobiliste sera remboursé pour la dégradation de sa voiture. Si ce type de contrat n’a pas été souscrit, c’est la responsabilité civile qui fonctionne en seconde instance.
Arbre qui tombe sur une voiture suite à une catastrophe naturelle : que faire ?
Que se passe-t-il quand ce n’est pas la faute d’un tiers ? En effet, les sinistres climatiques augmentent de façon inquiétante et cela n’est que le début. En cas de tempête de vent, même les arbres en bonne santé et qui sont habituellement entretenus peuvent devenir destructeurs. Que ce soit à cause de la foudre qui s’est abattue sur l’arbre, causant sa chute ou une tempête annoncée (et donc pas un simple orage), on parle de catastrophe naturelle.
Dans ce cas, c’est l’assurance auto qui est utilisée pour le remboursement. Attention cependant, il faut avoir souscrit la garantie idoine. Selon les assureurs, elle porte différents noms : cela peut être « catastrophes naturelles » ou encore « tempêtes ». D’autres sont encore plus génériques et mettent ces incidents dans la garantie « tous risques ». Mieux vaut pourtant s’assurer que ce type d’événement climatique fait partie des risques inclus.
Ce que l’on appelle la sinistralité climatique devrait augmenter d’ici moins de 30 ans de 93%. Il peut sembler judicieux, dès à présent, de voir figurer cette garantie sur le contrat d’assurance auto, pour ne pas être désagréablement surpris si un tel événement arrive. Quand l’assuré est seulement assuré « au tiers », c’est lui qui a la charge de payer les frais de réparation quand le véhicule peut être sauvé ou de trouver une nouvelle voiture quand ce n’est pas le cas…