Comment choisir la meilleure assurance-vie ?
Comme l’explique Christian Fontaine, le directeur de la rédaction délégué du magazine Le Revenu, en plaçant de l’argent sur un fonds à 1%, il faudrait attendre 72 ans pour espérer pouvoir doubler la somme investie. Personne ne peut se le permettre sans doute, même en commençant à épargner très tôt. Avec un contrat à 5%, cette durée est largement raccourcie puisqu’il ne faut alors plus que 15 ans.
Quels produits choisir ? Il en existe plusieurs sur le marché, même s’il faut bien avoir conscience qu’ils présentent tous leurs points forts et leurs inconvénients.
Première possibilité : l’investissement dans des parts immobilières avec par exemple les SCPI (Société Civile en Placement Immobilier). Si le taux de rendement peut aller pour certaines d’entre elles jusqu’à 6%, il ne faut pas oublier qu’elles peuvent demander des frais. Il est donc important de les comparer entre elles mais aussi de regarder le montant du ticket d’entrée et du prix de la part.
Les produits structurés permettent d’investir en Bourse, en limitant le risque, même si celui-ci ; comme dans tout investissement financier ; ne disparait pas tout à fait. Leur plus gros défaut est que leurs performances sont corrélées à des formules mathématiques que les investisseurs particuliers (et même professionnels), seraient bien en peine de comprendre et de déchiffrer.
Gestion déléguée
Une alternative consiste en le fait de confier son argent à un professionnel dans une action qui s’appelle la gestion déléguée. La personne qui peut être un assureur, par exemple, utilise l’argent qu’on lui a confié en fonction des souhaits de son client et de son profil d’investisseur. Selon les produits et les instruments financiers choisis, son travail consiste à faire les meilleurs choix (acheter, vendre) aux moments les plus opportuns. C’est un excellent moyen d’apprendre, mais pour ce service, bien entendu, le client doit rémunérer le professionnel. On parle en moyenne d’1% du montant déposé ; plus connu sous le nom d’encours.
Comment investir son argent en 2022 ?
Il est certain qu’un tel investissement, quel que soit le support choisi, doit être un mix de produits sans risque (ou à risque limité, mais qui suppose un rendement moins intéressant) à 60% et de produits plus à risque pour 40% de la somme que l’on souhaite investir.
Comme les produits à capital garantie sont en fonds euros, les 40% restants seront donc à investir dans des actions à l’international (la diversification géographique a aussi toute son importance). Il faut donc diversifier et ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, si l’on peut dire, afin de mutualiser le risque, en cas de problème.
Exemple : si l’on investit par exemple 5 000 euros dans un instrument X et que celui-ci connait un revers, on a perdu 5 000 euros. Si on a investi 2 500 euros dans l’instrument X et 2 500 dans l’instrument Y, même si l’on perd 2 500 euros, il reste la moitié du capital, tout en ayant investi le même montant.