Nous le savons désormais, l’immobilier a été impacté par la crise sanitaire et économique, mais plutôt positivement. Certains critères ont été revus ; comme le taux d’endettement alors que les taux d’emprunt restent quant à eux, très bas. Mais si cela concerne les achats, qu’en est-il des locations ?

L’effet post-confinements : une baisse des loyers enregistrée dans les grandes villes

Quand on ne peut pas acheter, il faut se résoudre à passer par la location. Une situation qui n’enchante pas forcément les personnes car les loyers sont souvent très importants même quand la surface habitable est petite. Cela se constate particulièrement dans les grandes métropoles, sans parler de Paris. Il faut toujours positiver les situations pour les rendre plus acceptables et si les différentes périodes de confinements ont été difficiles à vivre à plusieurs niveaux, il en résulte quelque chose de bon : la baisse des loyers.

Elle peut aller jusqu’à 6,7 % à Bordeaux et même Paris affiche une baisse de 4,5%. Comment expliquer le phénomène ? Pendant les périodes de confinement, il n’a pas été possible, pour les propriétaires de locations meublées de trouver des locataires. Les appartements sont restés vacants ; soit un cauchemar pour les bailleurs qui ont forcément un manque à gagner.

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La stratégie du logement meublé

Qu’à cela ne tienne, encouragés par les agences immobilières, les annonces ont quitté les sites comme Airbnb pour se retrouver dans les circuits plus classiques et donc ; ouverts à plus de monde. Pour trouver facilement des locataires, la stratégie est donc de proposer le logement meublé, un peu moins cher. Ce type de biens qui rencontre un vif succès d’habitude est souvent loué par des professionnels en mission, des étudiants, des personnes faisant des missions d’intérim.

Fiscalement, le logement meublé, sous le statut de LMNP est très intéressant ; ce qui pousse de nombreux contribuables à le choisir. Cela était bien entendu sans pouvoir prévoir la crise sanitaire de 2020. Mises sur le marché classique, ces offres ont donc été multipliées par 5, sachant qu’elles excèdent désormais la demande en la matière. Pour être choisis, ce sont les propriétaires qui baissent les prix, pour s’attirer les faveurs des locataires. Un bouleversement des habitudes immobilières, donc.