Le chiffre d’affaires du groupe a quant à lui progressé de 3,8 %, passant de 12,48 milliards d’euros générés un an auparavant à 12,96 milliards, grâce à une croissance à deux chiffres des revenus issus du trading d’actions, qui ont augmenté de 42 % pour atteindre 1,19 milliard d’euros.
La banque a confirmé ses objectifs stratégiques pour 2024-2026, estimant une croissance de plus de 5 % pour son chiffre d’affaires et de 7 % pour son bénéfice net. En effet, comme l’a expliqué Jean-Laurent Bonnafè, directeur général de BNP Paribas, « dans un contexte d’incertitude, l’Europe recommence à investir et nous sommes parfaitement positionnés pour soutenir ce nouveau cycle d’investissements, qui devrait se concrétiser à moyen terme ».
Les chiffres en détail
En se concentrant sur l’Italie, au premier trimestre 2025, la banque a enregistré un bénéfice avant impôts de 245 millions d’euros, en hausse de 16,3 % par rapport à la même période de l’année précédente. Les trois premiers mois de l’année ont été marqués par la croissance des commissions et la dynamique positive de la collecte indirecte. La collecte indirecte (assurance vie, fonds communs et collecte administrée) a en effet progressé de 4,1 % et la collecte nette du private banking de 6,6 %, s’établissant à 1,5 milliard.
Quant aux dépôts, ils restent stables par rapport au trimestre précédent (+0,4 %), tandis que par rapport à la même période de l’année précédente, ils enregistrent une légère baisse (-0,5 %), liée à la baisse des volumes dans les segments de la clientèle individuelle et des entreprises, partiellement compensée par les activités de banque privée.
Les crédits sont en baisse dans leur ensemble (-1,9 % par rapport au premier trimestre 2024) et sur le périmètre net des créances douteuses (-1,3 %). La marge d’intermédiation reste stable à 731 millions, grâce à une croissance significative des commissions, tant financières que bancaires, qui compense la baisse de la marge d’intérêt, affectée par la diminution de la marge sur les dépôts dans le segment des entreprises et par la pression sur la marge sur les prêts, en particulier les prêts hypothécaires. Le résultat brut d’exploitation est en légère hausse (+0,7 %) à 292 millions.
