Assurance camping-car :
D’abord, levons un doute pour celles et ceux qui aimeraient acheter bientôt un camping-car ou un van aménagé. Ce n’est pas parce qu’il ne s’agit pas d’une voiture qu’il ne faut pas l’assurer. En effet, la loi dit que tout véhicule terrestre à moteur doit faire obligatoirement l’objet d’une souscription de contrat d’assurance. Seuls les véhicules qui ne sont plus en état de rouler en sont dispensés (pas de moteur).
Sans une assurance, l’automobiliste ou dans ce cas précis, le camping-cariste ne peut pas circuler sur la voie publique. Outre les 3 750 euros d’amende que vous paieriez en cas de contrôle routier sans assurance en bonne et due forme, vous pouvez voir votre permis de conduire annulé ou encore vous faire saisir votre véhicule. Il faut ensuite comprendre que ce type de véhicule, du fait de sa taille notamment, mais aussi de la puissance de certains, implique d’avoir un peu d’expérience au volant ; raison pour laquelle un jeune de moins de 25 ans ne peut pas le conduire tout comme il doit posséder au moins 3 ans de conduite sur route.
Un permis B n’est parfois pas suffisant en fonction du poids du véhicule en lui-même (plus de 3.5 tonnes) ou s’il est amené à supporter le poids d’une remorque. Mieux vaut s’en assurer pour ne pas avoir de mauvaise surprise.
Un jeune conducteur serait ainsi frileusement accueilli par les cabinets d’assurance qui le considéreront comme à risque, surtout s’il veut conduire un camping-car relativement puissant. Une surprime peut s’appliquer dans ce sens au niveau des cotisations mensuelles. A minima, comme pour une voiture, on doit souscrire le contrat de base, c’est-à-dire au tiers (responsabilité civile). Cela signifie que seuls les dommages causés à autrui seront pris en charge. C’est la formule qui apporte le moins de couverture mais qui est la moins chère.
Les astuces à connaitre pour payer moins cher son assurance de camping-car
Après l’assurance au tiers, le conducteur peut choisir la formule intermédiaire (contrat de base, avec la souscription de garanties optionnelles en fonction de ses besoins) ou la formule en tous risques. C’est de loin la plus chère car elle couvre particulièrement le conducteur et son véhicule. En fonction de l’âge du conducteur, des caractéristiques du véhicule ou encore du coefficient de bonus ou de malus, le prix peut considérablement changer. Il ne faut pas oublier non plus que les assureurs peuvent demander les tarifs qu’ils souhaitent pour leurs prestations.
Les prix oscillent dans une fourchette très large allant de 250 à 600 euros par an; ce qui ne constitue qu’une moyenne. Un camping-car intégral relativement haut de gamme avec tout le niveau de confort et neuf qui plus est coutera à son conducteur plus de 600 euros tous les ans. Comment être bien assuré, sans payer trop cher ? Cette question, tous les conducteurs du monde se la posent et il est possible de trouver des astuces.
D’abord, comme dit plus haut, il est important de comparer les différentes assurances pour trouver l’offre la moins chère à niveau de couverture égal. Des outils gratuits peuvent aider en ce sens pour gagner du temps, en plus de faire des économies : les comparateurs de prix.
On peut adorer partir en camping-car mais borner ces déplacements aux grandes vacances. Auquel cas, le camping-car est inutilisé pendant une certaine partie de l’année. Il est possible, comme pour les voitures de souscrire une assurance au kilomètre ; c’est-à-dire de payer uniquement pour les kilomètres roulés. Tous les assureurs ne proposent pas cette formule, ce qui permet de faire un premier tri.
Ensuite, l’achat d’un camping-car d’occasion est parfait pour partir en congés en économisant sur le poste alimentation et hébergement. Si le véhicule est ancien et a une forte décote, il peut sembler judicieux de ne plus l’assurer en tous risques, pour passer au niveau inférieur. Cela permet de réaliser des économies sur son assurance, tout en étant couvert pour certaines choses. Il faut pourtant rouler avec prudence, car le niveau de couverture a baissé. C’est donc à soupeser.