Epargner pour ses enfants : comment démarrer ?
Déterminer la somme d’argent nécessaire à épargner n’est pas toujours très compliqué. Pour l’université, par exemple, vous devez avoir une idée du montant des frais d’inscription, du coût des fournitures et du coût de la vie dans une autre ville si votre enfant doit aller étudier ailleurs (logement). Il faut faire des estimations. Selon une étude de 2019 réalisée par un cabinet spécialisé en gestion de patrimoine en ligne, le coût pour un cycle d’études de trois ans, en dehors du foyer familial, est compris entre 35 et 60 000 euros.
A ce stade, après avoir déterminé le montant total nécessaire et le temps dont vous disposez, vous pouvez définir les “versements“, leur nombre et leur montant. Si votre enfant a 12 ans et s’inscrira à l’université à 18 ans, vous disposez de 6 ans pour constituer votre épargne.
Il existe de nombreuses façons d’investir son épargne et choisir la bonne option n’est jamais facile. En plus du temps dont vous disposez, il y a un autre élément important à comprendre : le niveau de risque que vous êtes prêt à prendre. Pour comprendre l’importance du temps et du risque, jetez un coup d’œil aux courbes de l’indice boursier français, le CAC40, sur 50 ans. Vous verrez comment le temps et le risque sont uniquement liés.
Globalement, la ligne représentant le mouvement de l’indice boursier est très irrégulière. En termes techniques, tout ce mouvement est appelé volatilité et représente le risque associé à cet indice. C’est-à-dire le risque de perdre de l’argent. Sur le long terme, la courbe est globalement positive. Mais à court terme, pas toujours. Les experts en investissements financiers résument cela comme suit : à long terme, les marchés financiers sont toujours en croissance.
Pour en savoir plus sur les solutions d’épargne, consultez notre guide sur les banques en ligne : avantages, les comptes épargne, les livrets A, LDD, etc.
Mais qu’en est-il du court terme ?
À court terme, il est plus facile de perdre de l’argent en bourse. Compte tenu de l’importance de l’objectif, il est préférable de privilégier d’autres instruments financiers. Par exemple, les comptes d’épargne ou encore les obligations indexées si vous avez au moins cinq ans devant vous.
Les marchés boursiers, en revanche, deviennent attractifs à partir de cinq ans. Mais voici la partie difficile. Parce que ce n’est pas seulement une question technique, de connaissance des instruments et des marchés. C’est avant tout une question de caractère.
Essayez de répondre à cette question : quel degré de volatilité êtes-vous prêt à supporter, tout en continuant de dormir sur vos deux oreilles ? Parce que voir vos économies durement gagnées perdre 5 % en une semaine, par exemple, n’est pas toujours facile. Si vous vous sentez prêt, allez-y.