On pense toujours que le fait de ne pas utiliser sa voiture implique de ne pas devoir payer d’assurance. Dans les faits, à partir du moment où un véhicule est roulant ; c’est-à-dire qu’il comporte encore son moteur en état de marche ; il doit faire l’objet d’une assurance. Chaque année, ce poste de dépense impacte considérablement le budget des ménages, car il peut avoisiner, voire largement dépasser les 600 euros. Comment faire des économies, surtout si l’on a adopté une ou plusieurs nouvelles mobilités (vélo, trottinette électrique) ? Nous vous donnons quelques astuces.

Changer d’assurance auto facilement

Il est obligatoire légalement d’assurer tous ses véhicules. Cela suppose qu’un ménage qui aurait besoin de deux véhicules va quelquefois payer plus de 1 000 euros par an pour les assurer. Sachant que les salaires stagnent depuis une trentaine d’années et que régulièrement, des événements extérieurs ont une incidence sur l’inflation, il est urgent de trouver des solutions pour payer moins, chaque mois.

La loi est aussi heureusement du côté des consommateurs, puisqu’il est possible, plus facilement de changer de cabinet d’assurance quand on a trouvé une offre moins onéreuse pour un même niveau de couverture. Une des lois précurseuse en la matière est la loi Hamon de 2015. Bien entendu, il ne faut pas se contenter de chercher le prix le plus bas, mais bien de regarder si les prestations sont au moins égales à celles que l’on quitte.

Pour cela, utiliser un comparateur en ligne est primordial. Cela évite de devoir demander des dizaines de devis à comparer, mais plutôt de se focaliser sur deux ou trois, une fois que l’on a entré ses exigences dans cet outil gratuit. Avant cela, bien sûr, il faut se demander quelles sont ses attentes et surtout porter un regard neuf sur son véhicule qui ne l’est peut-être plus, lui. Une personne assurée en tout risque parce qu’elle venait d’acheter sa voiture, au bout de quelques années doit peut-être se tourner vers une assurance au tiers.

Payer moins cher son assurance auto : 5 conseils

Assurance au kilomètre

Le fait de moins rouler permet de prétendre à des contrats spécifiques, comme celui à moins de 10 000 kilomètres par an ou encore l’assurance qui ne tient en compte que les kilomètres roulés. Cela permet de faire sensiblement baisser le montant des mensualités. Avant de changer, rencontrez votre assureur actuel et demandez-lui s’il veut s’aligner. S’il ne veut pas perdre un client ; surtout si vous n’avez pas de malus et que vous payez régulièrement vos cotisations ; il sera peut-être enclin à faire un effort financier.

Faire jouer la concurrence

Le monde de l’assurance est un secteur très concurrentiel. Les assureurs savent que les clients ne sont pas enclins à être fidèles, surtout s’ils peuvent trouver moins cher ailleurs, l’argent étant toujours le nerf de la guerre. Ils n’hésitent donc pas régulièrement à proposer des promotions, pour inciter leurs clients à rester chez eux. C’est le moment ou jamais d’en profiter.

Autre astuce à connaitre : le fait de regrouper diverses assurances au sein d’un même cabinet permet parfois de prétendre à une belle remise, tout comme celle de présenter des « filleuls » ; donc de jouer le rôle d’apporteur d’affaires.

Néo-assurance

Tout comme les banques, les assureurs voient arriver depuis quelques années des acteurs 100% digitaux. Le niveau de couverture est le même, mais les cotisations moins élevées, tout simplement parce qu’ils ont moins de frais (loyer du cabinet etc…). Si l’on est à l’aise avec le fait de contracter son assurance via internet et n’échanger que de façon dématérialisée, aucune raison d’hésiter. Il est bon de noter que certaines assurances dématérialisées proposent néanmoins un service client par téléphone, ce qui peut rassurer.

Ne pas déclarer les petits sinistres

Enfin, s’il est obligatoire de déclarer des sinistres importants ou un retrait de permis, mieux vaut tenter de régler les petits accrochages sans conséquences, sans passer par son assureur. En effet, même quand on n’est pas responsable, la sinistralité augmente au niveau du dossier et donc, on présente, pour l’assureur ; un profil à risque. Le montant des cotisations peut alors augmenter de façon exponentielle. Le conducteur peut même s’exposer à une radiation pure et simple.