Banques : peuvent-elles encore faire sans les 18-25 ans ?
On les appelle les « 18-25 ans », comme si leur âge les définissait. L’image que l’on se fait d’eux est parfois erronée. Pourtant, les banques ; alors que certaines agences se délestent de leurs conseillers, pour ne pas disparaitre, que d’autres sont en train de tout faire pour digitaliser leurs services en s’associant avec des géants du web ; feraient une erreur en ne tenant pas compte de ces clients.
Car finalement, ces enfants qui ont grandi avec un smartphone greffé à la main, vont devenir peut-être les dirigeants de demain ou tout au moins devenir des professionnels avec des besoins.
Pour Deloitte, un cabinet de conseil-annonce qui a mené une étude à leur sujet, ils sont à l’image de ce que les banques doivent devenir. Que ce soit au niveau des divertissements, de l’information ou encore des achats qu’ils peuvent effectuer, ils ont déjà opéré une transformation dont il faut tenir compte car cela sera certainement la tendance généralisée de demain.
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Quelle serait la banque idéale de demain pour la génération Z ?
Pour eux, il n’est pas nécessaire de se retrouver face à un conseiller de banque séculaire et d’instaurer une relation de confiance. Le bouche à oreille positif pour recommander un pro à leurs amis en quête d’un nouvel établissement ne fait pas partie de leur façon de fonctionner.
Par contre, ils ne sont pas contre la notion même de conseil, quitte à payer un professionnel indépendant, qui ne ferait pas partie des grands réseaux.Ce qu’ils attentent, c’est la facilité avec laquelle on obtient l’information dont on a besoin, mais aussi le fait de pouvoir signer des contrats de façon dématérialisée, sans devoir se déplacer. Tout doit être intuitif, clair, rapide.
Autre point sur lequel ils ne souhaitent pas transiger : que les banques cessent de n’être que des entreprises liées à l’argent uniquement. Elles doivent être des entreprises de services au sens premier du terme.
Les 18-25 ans veulent de l’aide pour leurs documents et leurs différentes démarches administratives. Comme il faut passer par les établissements bancaires pour bon nombre d’actions qui les touchent dans leur vie de tous les jours, ils voudraient que les banques deviennent des endroits ressources, capables de les orienter vers d’autres professionnels dont ils auront besoin, pour trouver leur emploi ou acheter leur premier bien, par exemple (avocat, notaire…).
Quant à leurs données personnelles et l’exploitation que les établissements pourraient en faire, ils s’en soucient moins que leurs ainés, si cela peut leur donner des avantages : compte bancaire gratuit ou promotions personnalisées. Il y a donc là matière à réfléchir pour les banques qui opèrent de grandes transformations.
