Critères de décision pour l’octroi d’un crédit immobilier : quelles sont les exigences des banques ?
Historique. Du jamais vu. Le moment idéal pour acheter. Les phrases dithyrambiques ne manquent pas pour parler de la situation. Pourtant, même avec des taux très bas, les établissements bancaires sont toujours aussi exigeants, vis-à-vis des prêts immobiliers. Il est vrai qu’ils prêtent des sommes quelquefois importantes pendant deux décennies le plus souvent. De quoi vouloir exiger des garanties.
Pour payer les mensualités, il est important d’avoir des revenus stables. Si les banques apprécient particulièrement les CDI, que les entrepreneurs se rassurent. Trois bilans positifs peuvent suffire à les convaincre. Si la nature et le montant des ressources ont toute leur importance, les banquiers vont les contrebalancer de façon automatique avec les charges. Pas question de dépasser ou de s’approcher trop dangereusement des 33% maximum d’endettement. Le taux de ce dernier a été revu à la hausse, (35%) pendant la pandémie. Une aubaine pour certains dont le dossier était très juste.
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Apport et reste à vivre
Reste à déterminer le reste à vivre. La façon de le calculer n’est pas la même dans toutes les banques. Le reste à vivre prend en considération les autres charges qui n’entrent pas dans les charges fixes qu’il faut assumer tous les mois en fonction du nombre de personnes au foyer, au moment de la demande.
Même si certaines banques sont plus souples, à ce sujet, beaucoup demandent un apport à minima de 10% de la somme. Il faudrait donc avoir 20 000 euros pour un bien que l’on achète à 200 000 euros. Attention, pour certaines banques, cela peut être plus ; jusqu’à 30% du montant demandé.
Si tous ces points sont vérifiés par toutes les banques, il ne faut pas oublier que chacune a une politique différente de fonctionnement. Avoir un ou plusieurs refus, quand la faisabilité est avérée, n’est donc pas à considérer comme une fatalité. Il est toujours important de comparer les banques. Ce travail peut être fait seul. Mais un quart des transactions se font désormais en passant par un IOB ou courtier en crédit immobilier, pour trouver l’offre la moins chère du marché.