Assurance habitation : les astuces pour payer moins chaque année
Les deux premières astuces sont certainement connues de celles et ceux qui traquent les économies partout où elles peuvent se trouver. En premier lieu, un contrat d’assurance habitation se doit d’être personnalisé. Même si cela est encore relatif, bien entendu, il est pourtant tout à fait entendable qu’une personne vivant dans un studio de 20m² au troisième étage dans une grande ville, ne peut pas payer la même chose qu’un ménage vivant dans une longère de 130 m² à la campagne.
La localisation du bien mais aussi sa nature ont une incidence sur le prix à payer. Il faut aussi compter sur la valeur des biens qui ont été déclarés et enfin sur le niveau de garantie souscrit. Si les deux exemples peuvent tous les deux craindre les cambriolages, une maison, qui serait de plain-pied sera forcément plus concernée par un risque d’inondation, par exemple. Il est donc important de déterminer en amont ses besoins, pour ne pas payer pour des garanties superflues ou en tout cas pas adaptées à sa situation personnelle.
Par contre, partout en France, désormais, il faut compter sur la sécheresse. Cette catastrophe naturelle a non seulement un impact sur les cultures, mais aussi sur les biens immobiliers. Les murs se fissurent. Un problème structurel important qui pèse de plus en plus lourd chez les assureurs. Il ne faut donc pas aller plus loin pour comprendre la hausse de 2% appliquée en 2021 sur bon nombre de contrats.
Assurtech : bien comparer les assureurs
C’est là où intervient la deuxième solution : la comparaison entre les différents acteurs sur le marché. Les assureurs sont libres de fixer leurs tarifs en fonction de leur façon d’appréhender le risque. Des comparateurs en ligne évitent les recherches trop fastidieuses. En quelques minutes, à niveau de couverture égal, le consommateur trouve l’offre d’assurance habitation la moins chère. Cela concerne les assureurs lambda.
D’autres ont vu le jour, avec des contrats vraiment personnalisés, puisqu’ils s’intéressent à l’assuré en même temps qu’à son habitation. Les besoins des étudiants ne sont pas les mêmes qu’un actif. Cette dernière catégorie est d’ailleurs tellement plurielle qu’il fallait se pencher sur le sujet pour déterminer les attentes des uns et des autres en matière d’assurance. C’est désormais possible avec l’intelligence artificielle ; ce que l’on appelle l’assurtech. L’assuré est célibataire ? Pas la peine de lui proposer un contrat qui serait plus adapté à un couple avec trois enfants.
Est-ce à dire que demain, personne n’aura le même contrat d’assurance habitation que son voisin ? Pourquoi pas ? Si le consommateur s’y retrouve et est assuré pour ce qui compte vraiment pour lui…