Changer de métier, suite au Covid-19
Nous nous souvenons tous de la stupeur que nous avons pu éprouver quand nous avons vécu le premier confinement. Pas de possibilité de sortir, de voir ceux que nous aimons et de pouvoir nous rendre au travail. Quand la crise sanitaire s’est développée à tel point qu’elle s’est transformée en crise économique, des salariés ont appris qu’ils avaient perdu leur emploi.
Pour certains d’entre eux, cela s’est matérialisé par un simple coup de fil de leur employeur. Quelques semaines avant, ils avaient un travail et là, c’était fini. Un choc. Une remise en question et surtout le sentiment de n’être qu’un pion.
Pour d’autres, ce confinement forcé les a forcés à se poser. Finie, la routine journalière de se rendre au travail, d’enchainer les rendez-vous et les dossiers. Face à eux-mêmes, ayant le temps de réfléchir à ce qu’ils font, ce à quoi ils aspiraient, ce à quoi ils ont renoncé. Parfois, ils se sont rendu compte que le métier qu’ils exerçaient depuis des années ne leur plaisait plus. Ou pire, qu’ils ne l’avaient jamais aimé.
Une prise de conscience
On peut clairement parler d’un élément déclencheur et d’une prise de conscience. Le directeur de la Rocket School ; un établissement qui accueille les personnes souhaitant se reconvertir dans les métiers du numérique ; a pu le constater. Les gens ont besoin de changement et surtout veulent se tourner vers des métiers d’avenir. Des métiers qui ne peuvent pas, à priori, être impactés si une telle situation se reproduisait, notamment parce que le télétravail est toujours possible.
44% des personnes qui ont perdu leur emploi, suite à la crise du Covid-19 veulent changer de voie professionnelle. Un pourcentage impressionnant et éloquent. De nombreuses aides, dispositifs et structures permettent de le faire, pour, d’abord vérifier qu’il ne s’agit pas d’un coup de tête, suite à une déception professionnelle, mais aussi proposer un accompagnement.
En général, quand cette décision est mûrie (ce qu’ont permis les mois de confinement), elle n’est jamais regrettée, au contraire. Un des aspects positifs de l’épidémie, pour des travailleurs plus heureux, en sortie de crise ?