Après deux confinements, les français attendaient la possibilité de pouvoir repartir en vacances et de souffler. Mais si les départs sont autorisés, ils sont entourés de restrictions. Comment cela se passe au niveau de l’assurance ?
Votre assurance suffit-elle si vous partez à l’étranger ?
Alors que nous nous interrogions avant sur le pull à ajouter à la valise, la question pendant quelques temps encore sera plutôt « A-t-on bien fait le test PCR, avant de partir ? ». Il est évident que la pandémie de Covid-19 marque de son empreinte nos moindres faits et gestes, et cela est d’autant plus vrai quand on souhaite passer les frontières. Une assurance « classique » en effet ne couvrirait pas les frais médicaux si le test se révélait positif, au sortir de l’avion ou même si vous commenciez à présenter les premiers symptômes.
Certains pays sont catégoriques à ce sujet : quand il ne s’agit pas de quarantaine, c’est le rapatriement. L’un comme l’autre, mais aussi la possibilité d’être hospitalisé génère des frais conséquents. Or, la Sécurité Sociale n’a que peu d’effet quand on passe les frontières. Le plus souvent facultative ; il peut désormais paraitre judicieux de souscrire, avant de partir, une assurance voyage complémentaire. Car c’est justement son rôle d’offrir des garanties sanitaires, mais aussi sociales. Les assureurs, à cet effet, ont dû rapidement s’adapter à la situation.
Une assurance complémentaire pour éviter les mauvaises surprises
En fonction de la destination, il est prudent de se renseigner en amont sur le système de santé et le montant des soins. Certains pays sont connus pour leurs factures, à l’instar des Etats-Unis, par exemple. Bien entendu, la souscription d’une telle assurance a également un coût, et on estime qu’il peut représenter jusqu’à 6% du prix du voyage. Mais cela ne serait pourtant rien comparé à une hospitalisation qui serait facturé plus de 20 000 euros…
La souscription d’une assurance complémentaire permet le plus souvent le remboursement des frais médicaux, si la maladie se déclarait à l’étranger et le rapatriement. Mais il faut aussi prendre en compte la possibilité, la veille du départ, de sentir les premiers symptômes et de devoir tirer un trait sur ses congés. Les frais d’annulation seraient alors à la charge de l’assureur ; comme pour une maladie plus classique. Une révolution dans le monde de l’assurance qui ; avant la crise sanitaire ; refusait de prendre en charge les maladies systémiques…