Nous ne vivons plus de la même manière qu’il y a quelques années. Il y a une réelle prise de conscience de la part de la plupart des français. Quel rapport avec le taux de carbone des villes ?
Tous à vélo à partir de demain ? Le pari fou de certaines personnes
En premier lieu, notre impact sur la planète qu’il faut réduire. La crise sanitaire et économique du Covid-19 qui insuffle plusieurs réflexions : l’importance de la santé et le fait que présenter des comorbidités est un facteur de risque pour développer des formes graves de maladies. La distanciation sociale et les confinements, ensuite : pour ne pas être contaminé, il est risqué d’aller dans les magasins et commerces. Nous assistons à une explosion des livraisons de colis.
Parallèlement à cela, surtout en milieu urbain, les vélos sont de plus en plus employés par les habitants. Pas d’embouteillage, pas de pollution, pas de problème de stationnement et une personne en meilleure santé. Comment mixer toutes ces informations et revoir, peut-être le futur fonctionnement des villes ?
Des personnes travaillant au service urbanisme de Montpellier confirment que l’on assiste à un véritable changement en termes de mobilité, dont il faut tenir compte pour répondre aux besoins des personnes. Il faut donc envisager, dans un futur proche de réaménager les villes en tenant compte de la place grandissante des vélos. Espaces dédiés, réduction des places de stationnement classiques, atelier et abris vitrés sécurisés pour attacher les deux-roues, tout cela fait l’enjeu d’une véritable révolution.
Limiter le nombre de véhicules polluants
Décarboner les villes serait donc un des buts de ce changement, pour une vie urbaine plus saine. Trouver de plus en plus de centres de logistique pour traiter efficacement la livraison à domicile ou au bureau en est une autre, vectrice d’emplois, certainement.
Dans le même temps, développer encore les lignes de bus mais aussi les tramways, pour des transports en commun serait vu comme une avancée pour limiter le nombre de véhicules polluants sur les routes. En tous cas, toutes ces décisions vont dans le sens du PLUi Climat, déployé sur l’ensemble du territoire français ; et qui regroupe la mobilité, l’habitat, les déchets, l’urbanisme, les activités agricoles et industrielles.
Chaque territoire doit trouver des solutions, à son niveau, pour répondre aux enjeux du changement climatique et de l’énergie verte. Montpellier est apparemment bien décidée à apporter des réponses concrètes. Qui suivra ?