ETF à dividendes vs actions : quelles différences ?
Tout comme ceux qui achètent directement une action, ceux qui misent sur un ETF à dividendes participent à la fois à la performance boursière des indices de référence (et donc des titres qui les composent) et à la distribution de leurs coupons. Dans le même temps, une plus grande diversification est garantie, même si ces produits sont généralement assez concentrés.
Une analyse des cinq premiers ETF sur les dividendes européens en termes de masse (un de State Street, trois d’iShares-BlackRock et un de Xtrackers-Dws) montre que le nombre de titres en portefeuille varie d’un minimum de 30 à un maximum de 78. Le plus grand ETF avec passeport européen UCITS sur les dividendes mondiaux, un produit de Vanguard de plus de 5 milliards d’euros d’actifs, a en revanche plus de 2 100 titres en portefeuille.
Cas n° 1 : l’ETF Dividend Aristocrats
Mais que peut-on attendre d’un ETF à dividendes européens ? Le plus important est un fonds de State Street, le Spdr S&P Euro Dividend Aristocrats, qui gère plus d’un milliard d’euros. Il réplique l’indice Euro High Yield Dividend Aristocrats, qui comprend des sociétés de la zone euro dont les dividendes ont augmenté de manière consécutive au cours des dix dernières années. Il a un indicateur de dépenses (total-expense-ratio ou ter) de 0,3 % et 39 participations en portefeuille.
Cas 2 : un ETF sur les super coupons
Le rendement actuel des dividendes du deuxième ETF par capitalisation boursière, l’iShares Euro Dividend, atteint 5 %, avec près de 900 millions d’actifs (0,4 % de son TER). L’indice de référence est l’Euro Stoxx Select Dividend 30, qui réplique les 30 sociétés ayant les rendements de dividendes les plus élevés des pays de la zone euro. Le marché le plus représenté, avec un quart de la capitalisation, est le marché néerlandais.
ETF à dividendes ou généraliste en Europe ?
Toujours sur un horizon d’un an, les deux compartiments ont également battu les ETF généralistes à distribution sur l’indice MSCI Europe des actions européennes, qui surperforme toutefois sur une période de cinq ans (en partie grâce à des coûts plus bas) d’environ 15 points de pourcentage.
