C’est quoi, un PER ?
Un PER ou Plan d’Epargne Retraite est donc un produit d’épargne que l’on peut souscrire à titre individuel ou collectif (par le biais de son employeur si celui-ci décide de le mettre en place) dans le but d’augmenter son niveau de ressources, au moment de terminer sa vie active. Il peut être souscrit auprès de banques ou encore de cabinets d’assurance, entre autres.
Le PER n’est pas nouveau. Il remplace différents produits d’épargne ayant la même visée mais qui présentaient certaines disparités et défauts que ce produit entendait résoudre, lors de sa création, il y a quatre ans. On peut citer à cet effet le contrat Madelin ou encore le PERP.
Les français, bien conscients que parfois le montant de leur retraite y compris en incluant la complémentaire, ne sera pas suffisant pour répondre à leurs différents besoins et envies au moment de quitter la vie professionnelle ont dans ce sens, depuis sa création mis dans ce produit 68,8 milliards d’euros. 5,2 millions de français ont déjà sauté le pas. Selon certaines estimations, on avance le fait qu’une retraite de base ne sera pas supérieure à 800 euros mensuels. Il faut donc trouver des moyens d’augmenter cette somme.
On conseille aux personnes intéressées de le faire le plus jeune possible. L’inconvénient étant qu’au démarrage de la vie active, on ne pense pas encore à sa retraite, car elle semble très loin. Pourtant, mieux vaut y consacrer une partie de son salaire et voir fructifier son argent au fil des années pour gagner en sérénité quand l’heure arrive de quitter la vie active. En commençant à épargner tard pour sa future retraite, la personne est contrainte pour que cela vaille le coup à mettre des sommes nettement plus importantes chaque mois.
Quels sont les avantages du PER ?
Il y en a beaucoup. Bien entendu, le principal étant le complément de ressources à la retraite. Mais on peut aussi avancer que l’on peut déduire tous les versements faits de son revenu imposable. Il y a donc un intérêt fiscal non négligeable. Les versements sont souples. On peut mettre un versement automatique, mettre des petites sommes pendant quelques temps et augmenter et vice et versa. On peut même les arrêter si la situation financière l’exige.
Cela ne veut pas dire que l’épargnant n’est pas taxé, mais cela se fait plus tard, au moment de toucher son capital accumulé. On peut d’ailleurs choisir trois manières de le faire sortir de son contrat : on prend l’ensemble du capital, on choisit de se faire verser une rente jusqu’à sa mort ou on opte pour un mélange des deux. La fiscalité n’est pas la même, il faut donc avoir tous les éléments en tête pour faire le choix le plus judicieux, sachant que le rachat peut être fractionné pour des questions toujours fiscales.
Ces avantages se retrouvent au niveau successoral. Normalement, l’argent ne peut pas être débloqué avant l’âge de la retraite. Cependant, il existe des situations qui peuvent permettre de le faire de manière anticipée, même si cela suppose là encore de devoir payer, au niveau fiscal.
Lesdites situations sont le décès, la fin des droits de chômage qui implique une perte de revenus à compenser ou encore l’achat de la résidence principale. L’argent peut alors servir d’apport ou de manière de commencer à rembourser le prêt, ce qui peut rassurer une banque, surtout maintenant. Mais il faut peser le pour et le contre, car il n’y a plus d’enveloppe pour la fin de la vie active…