Métier lucratif s’il en est, celui de trader suscite beaucoup de fantasmes. Beaucoup d’espoirs sont déçus si l’on se décourage en pensant qu’il faut forcément avoir des diplômes très spécifiques pour exercer. Cet article a pour objet d’en apprendre davantage sur le métier de trader mais aussi de le démythifier.

Trader : définition

Acheter et vendre des actifs (obligations, devises, actions, matières premières…) pour des clients qui le missionnent à cet effet sur les marchés financiers, c’est la définition la plus courte que l’on peut faire du trading et donc du métier de trader. Pour cela, ce professionnel est en capacité d’analyser les marchés et leur évolution afin de prendre les meilleures décisions tout en respectant les directives données par ses clients.

Pour ces raisons, un trader doit faire preuve d’esprit d’analyse, de sang-froid tout en étant rigoureux et discipliné. Il doit avoir également des compétences en négociation et en communication, que ce soit vis-à-vis de ses clients, mais aussi des autres acteurs du secteur de la finance et des marchés.

Faut-il des diplômes pour devenir trader ?

Afin de connaitre le vocabulaire, être à l’aise dans le domaine de l’argent, comprendre les raisons des fluctuations de marché, il est conseillé de suivre un cursus universitaire en gestion, en économie ou encore en finance. Cependant, cela ne relève pas de l’obligation. On peut tout à fait devenir trader indépendant en suivant des formations gratuites ou payantes en ligne, en lisant tout ce qui a trait à ce secteur, ou encore en communiquant avec des personnes qui le sont déjà.

Il existe en outre des logiciels de trading qui apportent certaines clés d’interprétation. Une personne qui souhaiterait devenir trader peut aussi s’intéresser aux stratégies de gestion des risques. En commençant à avoir un peu d’expérience, il est possible de la mettre en avant auprès de professionnels du secteur lors d’événements ou encore de conférences qui sont régulièrement organisés sur la thématique de la finance ; afin de se créer ce que l’on appelle son networking. C’est le meilleur moyen de se faire remarquer. Pour obtenir plus d’informations sur le sujet, nous pouvez consulter ce site riche en conseils.

Faire ses premières armes quand on est un trader sans diplôme

Pourtant, avant de proposer ses services auprès des clients, certaines étapes sont à respecter surtout si l’on souhaite exercer sans diplôme. La première consiste bien entendu à utiliser des simulateurs (il en existe beaucoup sur les plateformes de trading) et certains sont gratuits pendant une certaine période, afin de voir si les stratégies que l’on a pu mettre en place portent leurs fruits.

Se spécialiser en choisissant un instrument parmi tous ceux du marché permet de focaliser son attention et d’approfondir son domaine d’expertise plus facilement. On peut ainsi choisir de trader des actions ou plutôt des matières premières par exemple.

Une veille professionnelle de tous les instants est obligatoire pour comprendre ce qui peut faire bouger les marchés (un conflit entre deux pays, une élection, une pandémie…). Les sites d’information financière doivent figurer parmi les favoris sur l’ordinateur ou le smartphone, tout comme il est possible de s’abonner gratuitement à des newsletters pour ne pas laisser passer une information importante qui expliquerait pourquoi le marché change du tout au tout aussi rapidement.

Même s’il lui faut rappeler aux clients que l’investissement en bourse (mais aussi les autres investissements) comporte toujours une part de risque, le trader est censé protéger les intérêts de ses clients et mettre son expertise à leur service, dans le but de leur faire gagner de l’argent (et de gagner sa vie).

Trader sans diplôme est donc tout à fait possible et légal, mais ne peut se faire qu’en vertu d’efforts constants et une véritable envie de réussir. Rentable et surtout intéressant, alliant adrénaline et maitrise de soi, le métier de trader n’est pas fait pour tout le monde, mais les personnes passionnées peuvent réussir, y compris sans avoir suivi pour cela de formation universitaire, si elles optent bien entendu pour des alternatives afin de pallier ce manque.