Le ratio dette nette/ebitda du groupe basé à Amsterdam était de 1,8 fois à la fin du mois de juin (contre 2 fois à la fin de l’année 2023) après le paiement des dividendes et la clôture de l’acquisition de Global Rate Set Systems (Grss). Ce dernier est un fournisseur de données basé en Nouvelle-Zélande qui calcule quotidiennement les taux interbancaires tels que l’Euribor dans la zone euro, le Stibor pour le marché suédois et le Nibor pour le marché norvégien.
Un record pour le négoce d’obligations
Les revenus du négoce ont augmenté au cours du trimestre pour atteindre 142,7 millions d’euros (+20,7 %), sous l’impulsion du négoce d’obligations, mais aussi du négoce d’actions, d’énergie, de produits dérivés de matières premières et de devises. Les revenus de la négociation d’obligations (principalement des BTP, les titres de créance les plus liquides en Europe) ont toutefois atteint un nouveau record à 35,6 millions d’euros (+40,7 %), grâce à la forte volatilité des prix.
Les revenus de compensation d’Euronext Clearing (l’ancienne Chambre de compensation) ont augmenté à 39,2 millions d’euros (+33,2 %). Les revenus du négoce de l’énergie ont également été bons, atteignant 11,1 millions d’euros au T2 2024, en hausse de +30,1%.
En ce qui concerne le projet d’intégration du Groupe Borsa Italiana, qui est arrivé à son terme, 84,2 M€ de synergies annuelles cumulées d’ebitda ont été réalisées à la fin du mois de juin, dont 5,2 M€ au deuxième trimestre. Depuis l’acquisition de Borsa Spa, Euronext a encouru des coûts de mise en œuvre totaux de 109,1 millions d’euros, dont 3,2 millions d’euros au deuxième trimestre.
Euronext s’attend maintenant à ce que les coûts à la fin de 2024 soient réduits à 130 millions d’euros par rapport aux 150 millions d’euros fixés en mai 2022. Le cours de l’action Euronext s’échangeait hier à 91 euros, en hausse de 16,5 % depuis le début de l’année et de plus de 40 % sur les 12 derniers mois.