
Bientôt, des droits de douane de 25 % seront appliqués sur une série de marchandises telles que l’aluminium, l’acier et ses dérivés, le fromage, le vin, les spiritueux, l’huile d’olive et d’autres produits alimentaires européens. Le secteur de l’automobile et des composants est pour l’instant exclu.
Pour Trump, le 2 avril sera le « jour de la libération pour les États-Unis », car l’objectif des États-Unis serait ainsi de rééquilibrer la balance commerciale avec le Vieux Continent. Mais quelle sera la réponse de l’Europe face à ces droits de douane ? Le 12 mars dernier, Ursula von der Leyen a annoncé « des contre-mesures fortes et proportionnées » et surtout « immédiates ».
Droits de douane, que devrait faire l’Europe ?
L’Union européenne a annoncé qu’elle répondrait à la décision de Washington par des droits de douane de rétorsion sur une série de produits américains, du whisky aux jeans en passant par toute une série de produits agricoles. Cependant, répondre aux droits de douane de Donald Trump ne serait pas une bonne chose, des représailles qui pourraient devenir un cercle vicieux où tout le monde est perdant.
Bien que la France risque d’être durement touchée par les droits de douane américains, l’Europe ne devrait pas riposter comme l’a laissé entendre Ursula von der Leyen. Les dernières indiscrétions voudraient toutefois que ces droits de douane pourraient être plus légers – environ 15 % – et plus ciblés, à tel point que pour certains pays, ils pourraient être inférieurs, mais pour en être sûr, il faudra attendre la date fatidique du 2 avril.
Pour le gouvernement américain, l’Europe pourrait « éviter les tarifs en construisant en Amérique », mais cela ressemble à une sorte de chantage que Bruxelles pourrait difficilement accepter, notamment en raison des répercussions économiques et sur l’emploi que cela entraînerait. Que devrait faire l’Europe dans ce cas, réagir ou encaisser le coup et s’en tenir là ?