Assurance animaux : quel intérêt ?
Chien qui fugue, chat trop curieux, cancer, chien contre voiture : les animaux sont aussi en première ligne en ce qui concerne les accidents de la vie. Faute d’un organisme santé dédié, c’est au propriétaire de décider s’il veut souscrire une assurance pour son animal ou non.
Les vétérinaires sont libres de fixer le montant de leurs actes, mais aussi des produits qu’ils vendent en clinique. La moindre consultation peut déjà avoisiner les 100 euros. Ce n’est pourtant rien, en comparaison de ce qu’il faut payer quand un animal doit subir une intervention chirurgicale. La facture peut alors se chiffrer en milliers d’euros.
Certains professionnels de santé animale sont conciliants et permettent de payer en plusieurs fois, mais ce n’est pas toujours le cas. Souscrire une assurance pour son animal de compagnie permet de compter sur un remboursement partiel ou total, en fonction de la formule choisie. En effet, la plupart des assureurs proposent une assurance dans leurs prestations, à destination des animaux.
Généralement déclinée en 3 formules, parfois beaucoup plus, chacun y trouve son compte, de l’offre basique, moyenne et haut de gamme. Plus on paie, plus le niveau de couverture est important.
Que faut-il regarder avant de souscrire une assurance pour son animal de compagnie ?
En premier lieu, il faut regarder si l’animal peut être couvert. Même au niveau des animaux, le risque existe et ce n’est pas l’ami de l’assureur. Certains n’assurent pas les chats de race, certaines races de chiens ou alors en y mettant des clauses d’exclusions pour des maladies quand ces dernières sont récurrentes.
Les chiens de catégorie 1 et 2 sont rarement les bienvenus tout comme les chiens de chasse. Par contre, certains assureurs pour animaux prennent en charge des NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie), même si la liste est restreinte le plus souvent aux lapins et autres furets.
Les animaux sont acceptés à partir d’un certain âge, le temps de laisser au maitre le soin de les faire vacciner, condition souvent sine qua none pour être acceptés. Par contre, passé un certain âge, la porte leur est fermée, quand le propriétaire prend conscience sur le tard de l’importance du remboursement. Selon les cabinets, l’âge varie.
Pour certains, il est trop tard dès 6 ans, d’autres attendent les 8 ans pour refuser la prise en charge. Dans le même ordre d’idée, il est possible que l’on soit exclu, quand l’animal passe un certain âge, car il devient plus à risque et quand il est assuré, une surprime s’applique pour tenir compte de ce risque.
Les assureurs font souvent la distinction entre la maladie (plus fréquente et plus coûteuse sur le long terme) et l’accident. Ce dernier est souvent très bien remboursé même en entrée de gamme, mais ce n’est donc pas forcément le plus important. Délai de carence à l’inscription et au moment de rembourser sont importants. Selon les entités, le propriétaire peut attendre jusqu’à six mois pour voir arriver l’argent sur son compte.
Versement d’un capital décès à la mort de l’animal, assistance en cas de perte, de vol ou de fugue, soutien psychologique, franchise, prévention sont autant de points à regarder ainsi que le prix de la cotisation mensuelle. Certaines assurances démarrent à 5 euros par mois en entrée de gamme, d’autres tutoient les 70 euros facilement.