Tous les ans, les particuliers s’attendent, avec un peu d’anxiété, à la hausse de leurs cotisations d’assurance. L’habitation, la santé et l’assurance pour le ou les véhicules familiaux sont les plus touchés en général, parce qu’obligatoires. Mais est-il possible que 2021 soit une exception ?
Enfin un effet positif du Covid-19 ?
Difficile de trouver un aspect positif à la pandémie qui a si durement impacté la situation sanitaire, économique et sociale en France. Pourtant, les optimistes pourront se raccrocher à un petit espoir. Du fait des confinements, les français ont moins utilisé leur voiture. Ils étaient majoritairement tenus de faire du télétravail, quand cela était possible. Le premier confinement interdisait les déplacements non essentiels, ce qui a eu forcément une incidence sur la sinistralité. Moins d’accidents, moins de pannes à déplorer, moins de remplacement de voitures. Notamment concernant les assurances auto, les assureurs ne pourront pas se cacher derrière une hausse de leurs frais, pour expliquer celle des mensualités.
De plus, avec plus de 500 000 emplois perdus, les français cherchent par tous les moyens à économiser. Il faut donc s’attendre à une demande de renégociation, voire même au fait que les assurés fassent jouer la concurrence, pour obtenir un niveau de couverture équivalent pour un tarif plus bas. Une situation que bon nombre d’assureurs ne veulent pas voir arriver. Mais comment continuer à fidéliser les clients ? Tout simplement en laissant stagner le montant des mensualités ou même les baisser. Sans doute faut-il s’attendre à des conditions (Bonus de 0.5, par exemple) pour bénéficier de cette faveur.
Vers une hausse des assurances habitation ?
Par contre, du côté des assurances habitation et santé une légère hausse est à prévoir. Comment les expliquer ? Pour l’habitation, cela est dû à la multiplication des catastrophes naturelles. Ces dernières ont connu une hausse exponentielle en 10 ans ; générant des frais importants, pour les compagnies d’assurance. A contrario, le télétravail fait lui aussi, grâce aux confinements, baisser le nombre de sinistres. Certains parlent d’une hausse allant jusqu’à 3% alors que d’autres parlent d’un gel, voire d’une légère baisse. Qui a raison, il faudra attendre 2021 pour le savoir.
Au niveau de l’assurance santé, les opinions convergent par contre vers la même conclusion : une hausse de 2% en moyenne, du fait de la possibilité, dès cette fin d’année, de pouvoir changer de contrat, après la première année. Une situation qui fait peur aux assureurs qui tentent de minimiser les effets, en faisant grimper le cout mensuel des cotisations. Bon calcul ?