L’assurance-vie est un des produits de placements préférés des français. Il est vrai qu’il présente de nombreux atouts : diversification d’investissements, fructification de l’argent pendant des années, choix lors de la sortie de capital quant à sa nature, sans compter une fiscalité intéressante. Cependant, il est important d’avoir en tête qu’un tel produit suppose également des frais. Comprendre à quoi ils servent, s’ils sont récurrents ou non aident l’épargnant à trouver le produit qui présentera pour lui le meilleur rendement. Les voici.

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Les frais auxquels il faut s’attendre de manière récurrente

Ces frais assurent le maintien du contrat. Le détenteur de l’assurance-vie peut les considérer comme des leviers face aux fluctuations possibles de marché ; même si les fonds en euros constituent une garantie contre la perte en capital ; raison pour laquelle de nombreux épargnants préfèrent les produits monosupports qui sont plus sûrs, même s’ils rapportent moins que les autres.

Frais de gestion

Les frais de gestion sont les plus courants et représentent en fait la rémunération des compagnies qui gèrent les contrats des épargnants. Le montant n’est jamais fixe et est corrélé au contrat, au type de fonds (monosupport ou multisupports), et au prestataire. Ils représentent en général entre 0.5 et 1% du montant total de l’investissement, mais cela peut être moins ou plus.

Frais de rachat

Si l’épargnant veut retirer des fonds, il peut s’attendre (mais cela dépend des contrats) à des frais qui vont osciller entre 1 à 5% de la valeur du rachat, sachant que certains contrats prévoient un certain nombre de retraits n’occasionnant pas de frais : cela s’appelle les frais de rachat.

En choisissant des contrats multisupports qui rapportent davantage mais sont plus risqués, le souscripteur du contrat s’expose également à des frais d’arbitrage qui concerne les fonds en unités de compte. Ces frais peuvent être inclus dans ceux de gestion dans certains contrats. Ces frais ; au ratio de la somme investie et donc compris entre 0,5 et 2% ; permettent de pouvoir prélever une partie du capital, qui sera investie dans une autre unité de compte ou pour profiter d’opportunités de marché.

Frais occasionnels : ceux qu’il ne faut surtout pas oublier

Maintenant que vous pensez tout savoir sur les frais d’assurance vie, sachez qu’il existe en complément de ces frais habituels et récurrents, des frais ponctuels, dont il faut avoir conscience pour avoir un tableau complet de ce qu’est un contrat d’assurance-vie.

Il faut savoir que certains d’entre eux peuvent parfois être négociés avec le cabinet d’assurance ou autre prestataire qui propose les contrats. C’est même d’ailleurs le fait de pouvoir les négocier parfois qui démarque une entité, vis-à-vis de la concurrence. Il est donc intéressant de regarder l’entièreté de ces points afin de prendre le contrat le plus intéressant.

Frais d’entrée

En termes de frais ponctuels, on peut déjà avoir les frais d’entrée. Selon les organismes, on peut parler de frais de souscription, mais cela désigne la même chose. C’est la somme que l’on peut payer à chaque versement ; et ce, pour couvrir les frais administratifs liés à l’ouverture du contrat. Ils peuvent être compris entre 4 à 5% du capital investi dans le contrat d’assurance-vie. Comme dit, ces frais n’existent pas pour certains prestataires.

Frais de sortie

Retirer les fonds de manière anticipée supposera de payer des frais de sortie ; qui doivent être considérés comme une sorte de pénalité. En effet, l’idée même du contrat d’assurance-vie est de défiscaliser sur un minimum de 8 ans. Retirer de l’argent avant n’est donc pas bien perçu car contreproductif. Certains organismes n’en demandent pas, alors que d’autres peuvent exiger jusqu’à 5% du montant total de l’investissement ; soit la somme totale détenue dans le cadre du contrat.

Le type de contrat et la compagnie d’assurance sont deux éléments qui concourent à expliquer la différence qui peut se vérifier au niveau des frais de versement. En effet, certains épargnants ne devront s’acquitter que de 1% alors que pour d’autres, cela montera à 5% de la somme versée. Toujours selon la politique appliquée, la somme peut être prélevée sur les versements qui sont effectués de manière régulière ou en une seule fois et, à ce moment-là, quand le contrat est souscrit.

En fonction des acquittements que l’assuré s’engage à exécuter, il peut payer aussi des frais précomptés. Leur montant peut donc varier. S’il ne sait pas combien il peut mettre sur son contrat d’assurance-vie, cela est à verser au démarrage du contrat et pendant les deux premières années de détention.