Sur un panel de français âgés de 18 à 75 ans, presque 48% des personnes interrogées avouent jouer aux jeux d’argent, au moins une fois par mois. Un pourcentage en recul pour les joueurs occasionnels, alors que les joueurs que l’on qualifie d’excessifs, jouent quant à eux, nettement plus. Un point commun, outre l’adrénaline que cela procure : remporter la mise. Mais, d’ailleurs, cette dernière, faut-il la déclarer comme revenus dans sa déclaration ?
Pas de déclaration d’argent au fisc pour les jeux de hasard
Quand on touche plusieurs milliers d’euros ou même, qui sait, le jackpot de l’Euromillions, il est normal de s’interroger : est-ce que les gains doivent figurer dans la déclaration d’impôts sur le revenu ? La période de déclaration fiscale est déjà arrivée à son terme pour une partie des français qui habitent dans les départements 1 à 19 ou qui habitent à l’étranger depuis hier soir. Si vous faites partie des autres français, il est plus que temps de commencer ou de terminer votre déclaration d’impôts sur le revenu par voie dématérialisée.
Les jeux de hasard ne sont pas imposables ; quelle que soit la somme perçue. Par contre, certains autres jeux doivent être déclarés. Ce n’est en effet pas la même chose pour un concurrent qui tenterait de remporter la victoire dans un jeu télévisuel, avec de l’argent à la clé, ou encore un joueur professionnel de poker. Si ce jeu possède une part de hasard, le fait d’être passé professionnel change considérablement la donne au niveau du fisc. Les gains relèvent alors des BNC (Bénéfices Non Commerciaux).
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Faire une donation ?
Ravi d’avoir gagné une belle somme d’argent, le bénéficiaire pourrait être tenté d’être généreux avec ses proches. Une attention louable, mais qui pourrait coûter cher aux destinataires. Pour le donateur, il sera toujours possible de bénéficier d’une exonération d’impôts en cas de donation importante. Celui qui reçoit l’argent, quant à lui, devra expliquer l’origine de sa bonne fortune. En fonction de la manière dont il utilisera l’argent, il pourra payer l’IFI par exemple. Selon le type de placement effectué, il paierait également la taxe sur les bénéfices.
Il est donc important, quand cela arrive, de prendre conseil auprès d’un expert financier pour savoir comment procéder, quand on ne veut pas profiter seul de cette rentrée d’argent, sans que ce geste de bonté coûte cher.
