Au deuxième trimestre 2024, Goldman Sachs a dépassé les attentes grâce à l’impulsion donnée par les divisions trading (chiffre d’affaires +7% à 3,17 milliards) et gestion d’actifs et de patrimoine (+27% à 3,88 milliards). En réalité, la contribution la plus importante est venue des revenus fixes, un domaine qui a vu ses revenus augmenter à 3,18 milliards d’euros (+17%), soit quelque 220 millions d’euros de plus que prévu. Une contribution importante a également été apportée par une exposition plus faible au secteur des prêts à la consommation, ce qui a permis au géant américain de réduire ses provisions à 282 millions d’euros (-54%), bien en dessous des 435,4 millions d’euros estimés.
La banque d’investissement déçoit
Les actions de Goldman Sachs s’échangeaient à 483,5 dollars (+0,7 %) dans les échanges pré-marché après la publication des comptes. La performance du titre est influencée par celle de la division banque d’investissement, qui n’a pas suivi le rythme de JP Morgan et Citi : tous deux ont vu leurs revenus dans ce domaine augmenter d’environ 50 %. Goldman Sachs a également connu une augmentation des commissions générées par la banque d’investissement, qui ont atteint 1,73 milliard d’euros (+21%). Ce chiffre est toutefois inférieur aux attentes (1,8 milliard) en raison des commissions liées au conseil (688 millions), elles aussi inférieures aux prévisions (757,3 millions).
La division banque d’investissement a donc éclipsé les résultats et revenus supérieurs aux attentes car, parmi les géants de Wall Street, la banque dirigée par le PDG David Solomon est celle qui s’appuie le plus sur la banque d’investissement. Goldman Sachs a publié ses comptes après JP Morgan, Citi et Wells Fargo, tandis que aujourd’hui, 16 mai, ce sera le tour de Bank of America et de Morgan Stanley.