Pourquoi être optimistes quant au secteur de l’immobilier en ce milieu d’année 2022 ?
Parfois, voir le verre à moitié plein a du bon, ne serait-ce que pour se remonter le moral. Car après tout, si les taux d’emprunt remontent, ils n’atteignent pas comme à certaines périodes les 2,5%. Même si les ménages modestes ont plus de difficultés que les autres à obtenir un prêt, cela n’est pas impossible avec un peu d’épargne et surtout en se faisant aider par un courtier en crédit immobilier.
L’augmentation du prix du bien est corrélée à la Crise du Covid-19. Pourtant, à trop vouloir monter les prix, les vendeurs peuvent se retrouver parfois avec leur bien sur les bras, faute d’acquéreurs qui auraient eu du mal, justement, à présenter un plan de financement solide, du fait de ce prix exorbitant. Va-t-on donc assister à une stagnation des prix, voire à une baisse ? C’est déjà le cas sur Paris, pourquoi ne pas l’espérer ailleurs ?
Il y a eu des avancées au niveau de l’assurance emprunteur, dont le fait de pouvoir en changer à n’importe quel moment, sans tenir compte des dates anniversaires. Les personnes ayant eu certaines maladies ont désormais un droit à l’oubli plus rapide ; ce qui leur permet, à elles aussi, d’être propriétaires, sans avoir le regard soupçonneux du banquier.
Ce qu’il faut retenir de positif au niveau de l’immobilier
Comme dit plus haut, même avec des taux qui remontent, le taux réel est négatif quand on le compare à l’inflation. Qui aurait cru qu’il était possible de s’enrichir en s’endettant ? Même si les cotisations de l’assurance emprunteur s’intègrent dans le calcul de l’endettement, celui-ci a été revalorisé à 35% au lieu de 33%, ce qui est une chance pour les personnes qui dépensent peu, ont une bonne santé et ne présentent pas de risques, au regard des critères de la banque.
Elles peuvent d’ailleurs se tourner vers la délégation d’assurance (qui est mis sur le devant de la scène pour enlever le monopole des banques), afin de réaliser des économies parfois très importantes.
Le secteur de la pierre, de tous temps, est considéré comme sûr et stable et surtout, désormais, il se réinvente. Là encore, difficile de croire que l’on peut remercier en cela la crise sanitaire. Mais force est de constater que c’est grâce à elle que l’on retrouve un goût pour la villégiature au vert et l’envie d’acheter loin des villes qui ne sont donc plus le modèle économique, the place to be, quand on veut travailler, notamment grâce à l’essor du télétravail.
La maison n’est plus un lieu dortoir, mais bien un endroit où l’on peut se ressourcer, où l’on profite des siens et on l’on se découvre ; pour peu que l’on ait un bout d’espace vert ; des talents pour la permaculture ou la simple autoproduction. Rien qui puisse mettre KO le monde capitaliste et les hypermarchés, mais un retour au vrai, au sain, au simple, au fait maison, sans se demander quels produits s’y cachent.
La location meublée et de tourisme reprend petit à petit ses droits. Quant à la construction neuve, elle est quelque peu délaissée pour se tourner plus volontiers vers du bâti déjà existant qu’il convient de rénover, pour répondre à différents enjeux : la transition énergétique .D’abord, pour moins consommer, mais aussi la volonté des français d’avoir un logement se situant dans un quartier plus autonome.
Est-ce que le gouvernement Macron ; qui a prouvé un désintérêt manifeste pour le secteur de l’immobilier lors du premier quinquennat ; écoutera ces demandes, pour relancer le secteur ?