Une statistique qui pourrait ne pas avoir de raison d’être
Qui souhaiterait se rendre au travail en sachant qu’il ne percevra pas de salaire ? Personne sans doute. C’est pourtant ce qui résulte des écarts de salaire entre ceux perçus par les hommes et ceux des femmes (un écart de 154% en 2021). Cette différence est mise en lumière par la date de ce vendredi 08 novembre qui exprime, dès 16h48, le moment où une femme va travailler pour rien, en comparaison de ses collaborateurs masculins.
La newsletter « Les Glorieuses » s’est souvent penchée sur cette question de l’inégalité de salaires entre les hommes et les femmes et Rebecca Amsellem, sa fondatrice, martèle que cela n’est pas une fatalité, puisque certains pays, à l’instar de l’Espagne, des Etats-Unis avec l’état de Californie, de l’Islande, de la Nouvelle-Zélande ou encore de la Suède ont déjà mis des solutions en place pour que cette disparité disparaisse.
Pour qu’aucune femme ne travaille pendant plus d’un mois pour rien, il serait par exemple possible d’augmenter les salaires dans les secteurs à prédominance féminine ; comme cela peut être le cas de l’éducation ou encore de la santé. Mais on pourrait penser à donner la même durée, dans le cadre d’un congé parental, pour les pères et les mères. La flexibilité du travail adoptée en Espagne où elle semble porter ses fruits, ou encore la transparence salariale ; avec pour objectif pour les entreprises de mettre en œuvre des plans d’action pour lutter contre cette inégalité (avec preuve à l’appui) sont autant d’éléments qui sont testés ailleurs, avec succès.
Des exemples assurément à suivre pour que ce jour du mois de novembre n’ait plus jamais la même signification pour les femmes qui travaillent.