Les actions d’Intel ont perdu 21,51 % dans les échanges pré-marché à Wall Street après que la société a annoncé une baisse de ses bénéfices au deuxième trimestre 2024 et qu’elle prévoit de licencier plus de 15 % de ses effectifs, une mesure qui fait partie d’un plan de réduction des coûts de 10 milliards de dollars.
Ce qui se passe sur les marchés asiatiques
Les grands fabricants de semi-conducteurs opérant sur les marchés asiatiques n’ont pas été épargnés non plus. Taiwan Semiconductor Manufacturing (TSMC), le plus grand producteur de puces au monde, a vu ses actions chuter de 4,6 % à Taipei, tandis que Samsung a clôturé en baisse de 4,1 % à Séoul. SK Hynix, le fournisseur de Nvidia, a également lourdement chuté, clôturant en baisse de 10,2 %.
Le Vieux Continent poursuit sa route
La tendance négative a également touché de plein fouet les marchés européens. ASML, l’un des principaux fabricants d’outils avancés de fabrication de puces, a perdu plus de 10 % sur la liste d’Amsterdam. D’autres entreprises du secteur subissent de fortes baisses, comme STMicroelectronics et Infineon.
Les résultats d’Intel brossent un tableau mitigé de l’industrie des semi-conducteurs. Alors qu’AMD et Nvidia continuent de prospérer grâce au boom de l’intelligence artificielle, Qualcomm et ARM n’en voient pas encore les bénéfices.
Zoom sur le ETF VanEck Semiconductor
Pour ne rien arranger, les actions se sont effondrées à l’échelle mondiale, d’abord aux États-Unis, puis en Asie et en Europe, ce qui a particulièrement affecté le Nasdaq, riche en technologie, et les actions du secteur des semi-conducteurs. Le VanEck Semiconductor ETF, l’indice qui comprend les principaux noms du secteur, a clôturé en baisse de 6,5 % aux États-Unis le jeudi 1er août.
La crise d’Intel pourrait avoir des répercussions durables sur le marché des semi-conducteurs, un secteur déjà mis à l’épreuve par la crise économique mondiale et la concurrence technologique croissante entre l’Asie et les États-Unis.