Près de 15% de la population investit dans les ETF
L’étude de Scalable Capital ne prétend pas représenter un véritable échantillon de l’ensemble de la population, mais seulement de ceux qui investissent via la plateforme (ce que l’on appelle souvent dans le jargon le do-it-yourselfer) : le canal de distribution bancaire n’est donc pas pris en compte.
Une autre étude du courtier paneuropéen, réalisée en partenariat avec la société d’études Appinio sur un échantillon de 6 000 non-clients de Scalable répartis sur les principaux marchés de l’UE (Italie, Allemagne, France, Autriche, Espagne et Pays-Bas). L’étude montre que la moyenne européenne des investisseurs en ETF est de 10,3 %. Au total, la part des jeunes Européens qui optent pour les réplicants dans leur portefeuille s’élève à 14,9 % de la population et atteint 42 % sur le marché allemand.
Les ETF préférés des jeunes et des moins jeunes
En ce qui concerne les ETF individuels préférés par les investisseurs de Scalable, il n’est pas très surprenant de trouver en tête de liste, pour les jeunes comme pour les moins jeunes, des fonds négociés en bourse qui répliquent de grands indices tels que le S&P 500 et le MSCI World, ou des réplicants thématiques sur des secteurs spécifiques tels que l’intelligence artificielle, l’automatisation et la robotique, ainsi que d’autres dédiés aux marchés émergents.
Par ailleurs, si les jeunes s’orientent vers des investissements liés aux mégatendances telles que la technologie, l’IA, les énergies renouvelables, leurs pairs plus matures préfèrent encore se concentrer sur des secteurs traditionnels tels que l’or et les matières premières.
Un dernier point de l’étude concerne l’utilisation des plans d’accumulation (PAC), des mécanismes d’investissement qui permettent d’allouer de l’argent à un produit donné de manière échelonnée et constante dans le temps. Pour les 25-34 ans, le taux de PACS est de 42% (32% pour les plus de 55 ans). La tranche d’âge la plus jeune (18-24 ans) a multiplié son taux d’épargne par 4,5 au cours des deux dernières années.
« Ce que nous lisons dans le comportement de nos clients, c’est une grande clairvoyance de la part des jeunes qui ont saisi les opportunités du numérique pour faire travailler leur petit capital et atteindre les mêmes objectifs que ceux qui les ont précédés en s’appuyant sur une gestion professionnelle des actifs qui nécessitait de grandes quantités de capital et entraînait des coûts importants. » commente le directeur de Scalable Capital.
