Entreprises polluantes fermées avec des gens au chômage
On peut parler d’un avènement du fonctionnement à l’électrique. Vélos, voiture, tout est fait pour que les gens renoncent à leur véhicule trop polluant, pour se tourner vers des voitures plus vertes. Des aides gouvernementales ont été mises en place pour aider les personnes intéressées, ainsi que des offres de reprise. Cela fonctionne puisqu’on estime que plus de 8% des voitures achetées en France en 2020 étaient électriques, soit plus que l’année précédente (+1.9%). Interrogés à ce sujet, les ménages se disent prêts à passer à l’électrique d’ici 8 ans, à 59%.
Les constructions d’habitations désormais ne se font qu’en respectant des normes très précises, pour permettre une excellente isolation et donc lutter contre les déperditions thermiques. Le peu de chauffage qui sera nécessaire doit provenir d’une source verte autant que faire se peut. Là encore, des aides gouvernementales souhaitent inciter les personnes à faire réaliser des travaux chez elles.
Certains logements, jugées trop énergivores ne pourront plus être mis à la location, sauf si le propriétaire fait les travaux nécessaires. 40 000 euros, ce serait le prix que couterait cette rénovation énergétique, en moyenne, avec seulement une partie prise en charge par l’Etat.
Les entreprises également génèrent de la pollution. Pourtant, on n’a pas encore trouvé de moyen de reconversion pour les personnes qui travaillent dans des entreprises séculaires et qui sont maintenant taxées d’être trop polluantes.
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Plus de 30 000 postes prêts à être supprimés
Terminé, ainsi, les centrales à charbon, pour des installations solaires et thermiques. La fabrication de moteurs thermiques n’est plus à l’ordre du jour, remplacé donc par des moteurs électriques. Derrière ces progrès une réalité : des personnes sont à l’aube de perdre leur emploi. 30 000 postes seraient concernés, uniquement dans le secteur automobile. Certains économistes alertent contre un manque d’anticipation de la part du gouvernement.
L’accompagnement des salariés pour une reconversion professionnelle, les formations pour travailler sur les moteurs électriques ; pour ne reprendre que cet exemple ; ne sont pas prévus dans les 33 milliards dédiés à la transition énergétique du plan de relance. Dans l’attente de solutions, ces salariés vont aller grossir les rangs des demandeurs d’emploi.