Le pétrole a accéléré à la hausse après la mort du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, tué lors d’un raid israélien à Téhéran. A 11h30, le Wit progressait de 2,81% à 76,83 dollars le baril et le Brent de 2,64% à 80,13 dollars. L’or noir a gagné du terrain suite aux craintes d’une escalade des hostilités au Moyen-Orient, région riche en pétrole. Les tensions géopolitiques accrues figurent en effet parmi les principales causes de la récente hausse des prix des matières premières, à commencer par le pétrole brut.

Un rallye qui ne durera probablement pas

Les marchés pétroliers ont jusqu’à présent absorbé les chocs de l’escalade dans la région, exacerbés par intermittence par les perturbations commerciales causées par les attaques maritimes du Yémen et les épisodes d’hostilités directes entre Israël et l’Iran ou le Hezbollah.

Gaurav Sharma, analyste pétrolier basé à Londres, a expliqué au micro de Reuters que « le risque géopolitique élevé et les récents développements dans la région ne se refléteront que temporairement dans les indices de référence du pétrole. À moins que les infrastructures ne soient touchées, il est peu probable que la reprise dure longtemps ».

Le Hamas prédit « d’énormes conséquences dans toute la région »

L’aile militaire du Hamas à Gaza a déclaré que l’assassinat du chef politique de la faction, Ismail Haniyeh, à Téhéran « donnera une nouvelle dimension à la bataille » et aura « d’énormes conséquences dans toute la région ». Le premier membre du gouvernement israélien à intervenir après l’assassinat d’Ismail Haniyeh a été le ministre Amichay Eliyahu : « La mort de Haniyeh rend le monde un peu meilleur », a-t-il écrit sur X.

« C’est la bonne façon de nettoyer le monde. Finis les accords de paix/résistance imaginaires, finie la pitié pour ces enfants de la mort. La poigne de fer qui les frappera est celle qui apportera la paix et un peu de réconfort et renforcera notre capacité à vivre en paix avec ceux qui désirent la paix ».