Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la crise, c’est fini
On a tout dit des banques de détails pendant la crise du Covid-19. Elles ont dû revoir en profondeur leur façon de fonctionner quand les clients ne pouvaient pas venir les voir ; ce qui leur a fait craindre, à juste titre, une montée en puissance des souscriptions dans les banques en ligne et les néo banques. Proposer des services en ligne rapidement a été une gageure pour bon nombre d’entre elles.
On les a dites, toujours dans ce cadre, amenées à disparaitre à la faveur d’entité sans lieu physique d’accueil, alors qu’elles cherchaient à se réinventer, mais aussi à faire face ; en cas de nouveau risque. Pour cela, elles ont subi les assauts fictifs d’une crise de très grande ampleur, pour mesurer leurs capacités à réagir et surtout voir si les pertes seraient importantes. Le résultat a prouvé qu’elles seraient en mesure de faire face.
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Des résultats financiers historiques
Au-delà du virtuel, avec l’arrivée massive de la vaccination et le début de la reprise économique, plus importante et précoce que ce à quoi les experts s’attendaient, non seulement les banques ont fait fi de 2020, mais elles ont fait encore mieux qu’en 2019. L’année avait pourtant été qualifiée d’exceptionnelle.
Après analyse des chiffres du premier semestre 2021, le Crédit Agricole, par exemple, annonçait 4.5 milliards d’euros de résultats nets. On peut affirmer que les banques françaises (BPCE, Société Générale, BNP Paribas) vont bien, très bien. Certaines n’ont pas eu d’aussi bons chiffres depuis 2001. D’autres ont vu leur résultat doubler. En tout, en 6 mois, ce ne seraient pas moins de 57 milliards d’euros de profits qui ont été générés par les établissements financiers dans l’hexagone.
Est-ce à dire que la crise est terminée ? En tout cas, le coût du risque, pendant ces quelques très longs mois, n’a plus lieu d’exister et surtout les revenus explosent dans la plupart des métiers ; ce qui explique autre autres, ces chiffres d’anthologie.