86 100 personnes ont retrouvé du travail
C’est l’INSEE qui a annoncé ces chiffres et ils surprennent les experts qui ne s’attendaient pas à de tels signes de reprise économique. Un rebond d’autant plus paradoxal qu’il est à corréler avec un PIB faible pendant la période du 3ème trimestre 2021.
Le phénomène s’explique de plusieurs façons. Des entrepreneurs, pourtant touchés de plein fouet par la crise ont fait un pari sur l’avenir. Non seulement ils ont gardé leur personnel, mais ont pris la décision d’embaucher d’autres personnes, en prévision de la reprise, tant attendue. Un coup de poker mais qui s’avère gagnant.
Les raisons sont elles aussi multiples, mais c’est la foi en la vaccination généralisée qui a plutôt fait pencher la balance. Est-ce à dire que la vague de licenciements que l’on annonçait pour bientôt ne va pas arriver ? C’est à espérer, même s’il est sans doute trop tôt pour en être certains.
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Emploi et tourisme : un retour en force inattendu
La croissance fait également son retour, car certains secteurs comme le transport aérien ou encore les croisières ; et ce ; malgré des cas positifs en dépit de la vaccination ; sont en train de redémarrer. On pouvait penser que le retour des touristes allait se faire dans quelques temps. C’est sans compter sur le traumatisme qu’ont causé les confinements.
Les personnes ; d’où qu’elles viennent ; ont besoin de bouger, de voir du pays, de vivre, tout simplement. Quelle destination plus emblématique que la plus belle ville du monde ? Paris a vu son taux de réservations de séjours littéralement exploser de + 400%. Si les voyants sont au vert ; comme le disait le Gouvernement ; la possibilité d’une nouvelle vague épidémique n’est cependant pas écartée ; surtout avec les variants qui se propagent très vite.
Autre problème qui se profile à l’horizon et dont peuvent témoigner les Etats-Unis, confrontés au phénomène : la pénurie de main d’œuvre. A incriminer : ce rebond exceptionnel auquel on ne s’attendait pas, en termes d’ampleur, mais aussi malheureusement, des indemnisations chômage qui poussent certaines personnes à vouloir en profiter jusqu’au bout, avant de repartir vers l’emploi.
Dans ce deuxième scénario, les patrons, pour inciter les personnes à postuler proposeraient des salaires nets sans doute plus élevés et donc, par effet domino, à un effet d’inflation généralisé serait à déplorer, sans doute.
