Achat ou location : quelle est la meilleure option ?
Tout le monde n’a pas la chance d’habiter à proximité d’une université ou d’une grande école privée. Quand il faut faire plusieurs heures de transport en commun, il est préférable de choisir l’hébergement sur place. Bien sûr, pour que la question se pose entre l’achat et la location, il faut déjà que les parents aient la capacité financière d’investir dans l’immobilier, ce qui ne sera pas le cas de tous. Mais pour ceux qui sont concernés, la décision doit être largement soupesée.
Quels sont les avantages de la location ? C’est une solution facile à mettre en œuvre, car il n’est pas nécessaire de connaitre l’endroit pour accepter le contrat de location. Il faut se focaliser sur le bien en lui-même alors qu’un achat suppose d’anticiper une revente possible ; le futur propriétaire doit s’enquérir des qualités et des défauts d’un quartier, de la proximité de commerces etc…
En outre, les frais afférents à une location sont bien entendu moins élevés que ceux d’une vente. On peut mettre en avant ne serait-ce que les frais de notaire. Il est en outre, facile de résilier le bail, en respectant le préavis, quand l’enfant a terminé ses études ou doit partir pour un stage à un autre endroit.
Quand le cycle d’études supérieur est très long, on peut se poser la question de la vacuité de payer, chaque mois un loyer et des charges, pour un tel bien que souvent, l’étudiant ne peut pas décorer comme il le souhaite et qu’on ne pourra pas lui transmettre.
L’achat d’un studio étudiant : est-ce la meilleure idée ?
L’acquisition, bien sûr, ne présente pas que des avantages. Comme nous l’avons dit, il faut pouvoir convaincre la banque que l’on va être en capacité de rembourser la mensualité du prêt.
Certaines villes comme Paris ou encore Lyon ; villes estudiantines de renom ; ont vu les prix des actifs immobiliers exploser ; ce qui rend l’acquisition même d’un studio inatteignable pour de nombreux parents. Par contre, à Saint-Etienne, Boulogne-sur-Mer ou encore Metz, il est plus facile d’acheter, même si, là aussi, les prix ont augmenté.
Sur 100 villes de plus de 30 000 habitants avec un taux d’étudiant supérieur ou égal à 5%, prises en compte pour une étude du site Meilleursagents.com, il était plus intéressant d’acheter dans 78 d’entre elles. Un chiffre tout à fait éloquent.
Après le prix de vente, viennent d’autres frais, comme ceux d’acquisition ; que l’on appelle communément frais de notaire. S’ils n’excèdent pas 3% du prix du bien dans le neuf, ils passent à 8% dans l’ancien. Alors comment se décider ? Le choix des études est primordial pour faire le bon choix. Inutile d’acheter si l’adolescent se destine à des études supérieures courtes, de type BTS dans un établissement éloigné du domicile familial.
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Par contre, un futur doctorant va passer beaucoup d’années loin de chez lui. La question peut alors se poser. Il faut aussi prendre en compte le fait que, parfois, les étudiants changent d’orientation, après une ou deux années, quand ils se rendent compte que la matière ou le métier n’est pas fait pour eux.
Pourtant, pour celles et ceux qui ont un remboursement de studio en cours, ils peuvent être rassurés. En général, lors de la revente, même sans tirer de plus-value du bien, on ne perd pas d’argent non plus, car la demande est forte pour ce type de logement.