Si le monde économique français a été durement touché par la crise du Covid-19, quelques secteurs ont réussi à surnager à l’instar des nouvelles technologies, mais aussi, curieusement, de l’immobilier. Après une hausse effective du prix de vente des biens, 2021 va-t-elle changer la donne en la matière ?
Un secteur stable qui devrait se maintenir en 2021
Après le premier confinement de mars 2020, les français ont compris l’importance d’un extérieur et dès le déconfinement, les ventes de maisons avec jardin, surtout en province ont connu un réel essor, notamment en juin et juillet 2020.
La situation s’est reproduite après le deuxième confinement. Quand un virus fait basculer la vie quotidienne, mais aussi s’affoler les marchés boursiers, les français ont tendance à se tourner vers des valeurs refuges et la pierre en fait partie de façon indiscutable. Les propriétaires, face à cette demande ont fait monter le prix de vente. Même avec des taux de crédit immobilier très bas, cette tendance n’est bien sûr, pas pour plaire aux futurs acquéreurs. Pourtant, ils n’hésitent quand même pas à acheter.
Une légère baisse des prix des biens
La situation est tangente. D’un côté, des personnes qui veulent devenir propriétaires, pour avoir un bien à elles, même en période de crise. De l’autre, ces mêmes personnes, peut-être demain en situation de chômage si la crise sanitaire persiste ; incapables, alors, de rembourser leurs traites. Selon des experts, le prix des biens immobiliers devrait connaitre une baisse très légère jusqu’en 2022, mais cela ne sera pas au-delà des 2%.
Hors assurance emprunteur, les taux pratiqués par les banques ont rarement été aussi bas, en-dessous de 1%, pour les bons dossiers, avec un remboursement sur 20 ans. La tolérance vis-à-vis du taux d’endettement, passant de 33 à 35% devrait également jouer un rôle dans l’accession à la propriété en 2021. Pourtant, ces mêmes spécialistes tempèrent ces prédictions : si les derniers mois laissent penser que cette baisse est possible, rien n’est gravé dans le marbre. Tout dépend, bien entendu de l’évolution de l’épidémie et de ses impacts sur les différents secteurs ; tant économique qu’immobilier.