Qui est Galderma ?
Galderma, fondée en 1981 sous la forme d’une coentreprise entre L’Oréal et Nestlé et dirigée par Flemming Ørnskov, a pour objectif de lever environ 2,3 milliards de dollars grâce à l’émission de nouvelles actions par Galderma et à la vente d’une plus petite tranche de titres par EQT. Galderma produit des crèmes sur ordonnance ainsi que des produits de comblement anti-rides et possède des marques telles que Cetaphil dans son portefeuille.
Selon le groupe suisse, la dermatologie est le marché des soins personnels qui connaît la croissance la plus rapide et Galderma vise une croissance de son chiffre d’affaires pouvant atteindre 10 % cette année.
Avec un objectif de 2,3 milliards de dollars, il s’agit à ce jour de la plus importante introduction en bourse en Europe depuis celle de Porsche AG en septembre 2022 (9,1 milliards de dollars) et de la plus importante en Suisse depuis l’entrée en bourse du groupe Landis+Gyr en 2017. L’introduction en bourse pourrait avoir lieu avant Pâques, selon le CEO Ørnskov. Galderma prévoit d’utiliser le produit de l’opération pour rembourser la dette et investir dans son pipeline, a déclaré le PDG.
Le fonds EQT a mené un consortium pour acquérir Galderma pour 10,2 milliards de francs suisses (11,5 milliards de dollars) en 2019 auprès de Nestlé. Le consortium de placement était composé de Goldman Sachs, Morgan Stanley et Ubs Group, coordinateur mondial conjoint de l’introduction en bourse.
Les chiffres de Galderma
En 2023, Galderma a enregistré un chiffre d’affaires net record de 4,082 milliards de dollars, soit une croissance de 8,5 % en glissement annuel à taux de change constant. De 2019 à 2023, explique le groupe, ” Galderma a surperformé le marché, avec une croissance du chiffre d’affaires net (Cagr) de 11,9 %, contre environ 7 % pour le marché de la dermatologie (avec une taille de marché d’environ 87 milliards de dollars en 2023). ” L’EBITDA de base en 2023 était de 942 millions de dollars, avec une marge d’ebitda de base de 23,1 %.
La société s’attend à ce que l’effet de levier se situe entre 2,25 et 2,50 fois d’ici la fin de l’année 2024, se rapprochant ainsi de son objectif à moyen terme de moins de 2 fois l’effet de levier.
