Cette question n’est pas anodine et a été posé dans le cadre d’une étude faite par la DARES, auprès d’ouvriers, d’employés, de vendeurs ou de professionnels de la santé. Le panel est donc large et représente bien le monde salarial en général. Pour un résultat étonnant et à ne pas prendre à la légère.
30% de salariés vivent mal leur emploi
Un pourcentage important et qui regroupe plusieurs catégories de personnes, avec, au final, un constat sans appel : tous ces salariés trouvent leur emploi vide de sens, voire pire. Si tous partagent ce mal-être au travail, il est mâtiné d’autres sentiments, pour certains. Ainsi, il faut distinguer les personnes qui ; affirmant pourtant avoir toutes les conditions pour pouvoir travailler correctement ; trouvent leur emploi inutile. Pour d’autres, c’est le manque de conditions propices qui fait qu’il n’est pas possible pour elles de bien travailler ; rendant leur quotidien difficile.
Enfin, dans ces 30%, 11% sont dits surexposés aux risques ; car ils cumulent les difficultés dans leur emploi quotidien. Non seulement, les conditions de travail ne sont pas optimales, mais ils sont parfois tenus de faire des choses qui vont à l’encontre de leurs valeurs personnelles ; même si l’enquête ne précise pas la nature de ces choses. Nous retrouvons ici, sans grande surprise le personnel de santé ; alors que la crise sanitaire n’est toujours pas terminée. Mais aussi d’autres secteurs d’activité comme les enseignants ou encore des membres des forces de l’ordre (policiers et militaires).
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Sommeil, dépression et burn-out
La souffrance psychique est palpable et est à surveiller, selon la DARES. Une personne qui ne s’épanouit pas dans son travail a ainsi plus de chance de développer des troubles du sommeil, une dépression, voire un burn-out.
Les questions posées à ces personnes semblent d’ailleurs le confirmer puisque 43% des personnes qui se sentent mal au travail, affirment rencontrer des troubles du sommeil, dont les conséquences sur la santé dans sa globalité ne sont plus à montrer.
Quant à la dépression, elle apparait à plusieurs niveaux sur beaucoup d’entre eux, allant des symptômes dépressifs à la dépression pure…Cette étude peut être mise en corrélation avec ce que révélaient d’autres français, après les confinements : avoir été poussés à une prise de conscience de la vacuité de certaines de leurs occupations ; au point de vouloir tout quitter et recommencer : nouveau logement et reconversion professionnelle étant alors envisagés pour remédier à la situation…