La crise économique : un problème pour seulement 36%
Ce pourcentage pourrait rassurer. Mais il n’en est rien, au contraire. Si 36% des seniors demandeurs d’emploi ou à la retraite récemment, avouent que la crise sanitaire peut être considérée comme un obstacle supplémentaire, ce n’est pas le premier. Ni le plus important. Cette étude a été menée par Teepy Job qui se spécialise dans l’emploi pour les seniors âgés de 50 ans et plus. Elle révèle que le facteur le plus aggravant, encore en 2021, pour retrouver une activité salariée est l’âge de la personne.
Ainsi 73.80% des personnes interrogées mettaient leur âge en premier ; la crise sanitaire n’arrivant qu’après, dans leurs préoccupations. Pourtant, elle a été, selon le fondateur de Retraite.com, la réponse parfaite, parfois, pour se « délester » d’une masse salariale très importante. 12.50% des personnes qui répondaient à ce sondage avaient fait l’objet d’un licenciement, pendant la crise économique.
Un pourcentage certes important, mais qui est vraiment lourd de conséquence. Car pour ceux qui ont été licenciés il y a un an, la recherche d’emploi, pourtant, très active, ne donne aucun résultat pour 46% d’entre eux.
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Des aides pour l’embauche des plus de 55 ans
Malgré une expérience qui n’est quelquefois pas à démontrer, des formations qui leur a permis de rester productifs, les seniors ont perdu confiance en leurs capacités et la crise n’est pas faite pour arranger cette situation. A l’heure du déconfinement, alors que de nombreux commerces commencent à ouvrir à nouveau leurs portes, que l’on parle d’un redémarrage progressif de l’emploi, les seniors resteront-ils sur le carreau ?
Si l’emploi des jeunes s’accompagne d’aides de l’Etat, c’est également le cas pour les seniors. Les entreprises peuvent bénéficier de plusieurs primes à l’emploi pour l’embauche des 55 ans et plus. L’une d’entre elles serait égale à environ 14% du salaire brut, pendant un an. Le Contrat Unique d’Insertion peut également être intéressant pour les employeurs intéressés.
Avoir de nouveaux salariés que l’on n’a pas besoin de former peut être un vrai plus à ne pas négliger pour une entreprise, surtout si elle fait face à un pic d’activité, depuis l’annonce du déconfinement.
