Si vous aussi, vous caressez le rêve depuis longtemps d’avoir votre maison ou votre appartement à vous, sans doute vous êtes-vous inquiétés ; à raison ; des conditions d’octroi des prêts immobilier, du fait de la crise sanitaire. 2021 sera-t-elle une bonne année pour vous ?
2021 : quel est l’avenir des crédits immobiliers ?
Il y a quelques mois encore, les futurs acheteurs s’interrogeaient sur la possibilité d’accéder au crédit ; les conditions s’étant durcies. Pourtant, le Haut Conseil de Stabilité Financière semble prendre des mesures contraires, à l’approche de la nouvelle année. Le taux d’endettement des ménages (actuellement à 33% pour obtenir un crédit ; quelle qu’en soit la nature) serait revu à la hausse, allant jusqu’à 35%.
Cela permettrait donc aux ménages modestes d’accéder plus facilement à la propriété, dans un contexte économique instable. Si l’on couple cela avec des taux toujours bas, et des durées de remboursements possibles sur 27 ans, il y a de quoi réjouir une certaine frange de la population. Les dossiers un peu limites pourront même être acceptés à hauteur de 20% ; soit une hausse de 5% par rapport à ce qui est toléré, normalement par les établissements bancaires.
De nouvelles exigences en matière d’apport personnel
En revanche ; et c’est là où le bât blesse ; les exigences vis-à-vis de l’apport personnel semblent se renforcer. Il serait difficile d’obtenir un prêt sans avoir au moins 10% du montant du prêt demandé. Cela pénalise les foyers les plus modestes qui peinent à mettre une telle somme de côté. Les français n’ont pourtant pas attendu cette bonne nouvelle pour demander massivement un crédit immobilier.
Ce dernier a vu une croissance très forte en septembre et en octobre. La raison ? Les locataires ou propriétaires d’appartements ou de maison sans extérieur ont été très impactés, lors du premier confinement par les restrictions de circulation ; car contraints de rester entre quatre murs. La demande en matière de maisons avec extérieur est donc forte, même si le secteur immobilier est encore lent à se remettre en route, avec la reprise des visites depuis fin novembre seulement.