Que deviennent les salariés de la restauration et de l’hôtellerie ?

On a beaucoup parlé d’eux, lors de la crise du Covid-19. La fermeture des établissements du jour au lendemain les a laissés éberlués, sans travail et surtout, sans certitude de le retrouver. Après des mois de chômage, certains ont retrouvé leur poste. Pour d’autres, qui ont eu le temps de réfléchir à leur situation, il n’était plus question de faire comme si rien n’était arrivé. C’était l’heure de la reconversion professionnelle. Est-ce que cela a porté ses fruits ?

Reconversion : des salariés de la restauration et de l’hôtellerie témoignent

Tout le monde a déjà lu ces histoires de personnes qui, du jour au lendemain, quittent tout et recommencent ailleurs. Utopie, pour les uns, mais surtout rêve pour beaucoup de français qui ne s’épanouissent pas dans leur vie actuelle.

Le Covid-19 est une épidémie terrible qui a fait des millions de morts dans le monde et continue à en faire. Certaines personnes malades présentent encore, même après des mois, des effets secondaires qui bouleversent leur quotidien. Il y a un débat houleux entre les français qui veulent se faire vacciner, pour que tout cela s’arrête et d’autres qui n’entendent pas qu’on les oblige à subir les deux doses de vaccin.

Mais pour autant, les confinements plus ou moins bien vécus par la population ont été le moment de beaucoup de prises de conscience à bien des niveaux. Gérer des enfants du matin au soir n’est pas évident. Changer ses méthodes de travail pour le faire chez soi, a suscité des vocations ou des envies.

Et il y a tous ceux qui se sont rendu compte, notamment en hôtellerie restauration, de plusieurs choses. Tout peut s’arrêter comme ça, dans un claquement de doigt. Le ralentissement de rythme de vie a également été très révélateur : horaires impossibles, peu de temps à consacrer à la vie de famille, salaire peu motivant. Ils se levaient pourtant tous les matins, pour recommencer, englués dans une routine et un devoir ; celui d’honorer leur loyer et payer les factures.

Une nouvelle vision du travail

La reconversion a alors été envisagée pour vivre mieux et dans des secteurs plus ou moins porteurs, mais avec l’idée de faire quelque chose qui plait davantage, pour un meilleur salaire net à la fin du mois, le plus souvent et surtout pour pouvoir voir grandir ses enfants.

Passer au statut de courtier immobilier ou encore de régisseur de théâtre n’a, soit, rien à voir avec leur métier d’avant. Mais les personnes qui ont sauté le pas ne le regrettent pas. Elles ont enfin un peu de temps pour elles, ce qu’elles n’avaient pas vécu depuis 5 ou 10 ans. Des aides sont mises en place par le gouvernement, pour aider à cette transition.