Les supermarchés Carrefour et d’autres organismes de prêts mettent en avant un nouveau produit d’assurance qui s’appelle « pouvoir d’achat ». Le but étant ; en cette période de perte de pouvoir d’achat ; de pouvoir continuer à vivre le quotidien plus sereinement en cas de perte d’emploi ou d’incapacité temporaire de travailler. Est-ce une bonne idée de la souscrire ?

En quoi consiste l’assurance pouvoir d’achat ?

Cette protection du pouvoir d’achat prend donc la forme d’une assurance pour laquelle on cotise tous les mois auprès d’un organisme financier. En contrepartie, si le consommateur est victime d’une baisse de son pouvoir d’achat parce que ses revenus ont diminué, il peut prétendre à une somme pouvant aller selon les organismes jusqu’à 700 euros mensuels (c’est le cas d’Oney).

Cependant, il faut, pour pouvoir obtenir cette somme, avoir perdu son emploi ou se retrouver en incapacité temporaire de travail ; ce qui ne correspond pas aux situations de tous les français.

L’assurance pouvoir d’achat, même si les modalités peuvent varier d’un organisme à un autre ne serait ouvert qu’aux personnes en-deçà de 65 ans et il ne faut répondre à aucun formulaire médical. Les garanties, tout comme le montant des cotisations, peuvent évoluer dans le temps en fonction des besoins et pour cela, selon la formule choisie et donc le niveau de garanties, l’assuré devrait s’acquitter d’une cotisation mensuelle allant de 6 à 38 euros.

Les salariés, les TNS mais aussi les salariés de la fonction publique sont les clients types de ce type d’assurance. Dans le cas de Carrefour Banque qui a été pionnière en la matière, cette assurance pouvoir d’achat offre des prestations de prévoyance dans les même situations, assorties de bons d’achat ; qui ne sont bien entendu valables que dans les enseignes Carrefour.

Faut-il souscrire l’assurance garantie pouvoir d’achat ?

Comme toute assurance, il faut regarder si on en a vraiment besoin, quelles sont les conditions d’accès à chaque formule et en quoi consistent les garanties proposées. Quel est le délai de carence si l’on se trouve en effet confronté à la perte de son emploi ou si l’on est contraint de rester à la maison, parce que l’on ne peut plus travailler de manière temporaire, à cause d’une incapacité ?

Bien entendu, le faible montant de cotisations peut faire penser que c’est un produit intéressant, mais l’argent n’est débloqué que dans certaines situations et pas dans toutes celles où l’on peut sentir que l’on perd en pouvoir d’achat ; ce qui touche en ce moment une très grande partie des français. Même s’il ne faut débourser que quelques dizaines d’euros, ce sont autant d’euros en moins que l’on a chaque mois alors que pour l’instant tout va bien. Il faut avoir en perspective que selon les compagnies d’assurance eux-mêmes, de nombreux contrats vont augmenter (ce sera notamment le cas de l’assurance habitation à cause de la hausse exponentielle de la sinistralité climatique).

A-t-on des craintes vis-à-vis de son emploi ? C’est sans doute la question à se poser si on s’interroge sur l’opportunité réelle de cette nouvelle assurance. Si c’est le cas, pourquoi pas, toujours en restant prudent vis-à-vis du contenu des formules, pour voir si elles sont réellement utiles.